
Béatrice Boulanger, à droite, a transmis les doléances des Gilets jaunes de Plémet à Marc Le Fur. (©Le Courrier indépendant)
Le député de la circonscription de Loudéac – Lamballe, Marc Le Fur, était à Paris quand les Gilets jaunes de Plémet ont frappé à la porte de sa permanence de Loudéac, lundi soir, 3 décembre 2018.
En son absence, c’est donc à son assistante, Béatrice Boulanger, qu’ils ont remis une lettre de douze revendications.
Celle-ci a faxé le document dans la foulée afin que le député puisse la lire à l’Assemblée nationale mercredi.
Une Assemblée dont ces Gilets jaunes demandent la dissolution ; moyen qui reste, à leurs yeux, « le plus efficace et le plus rapide » pour mettre en place ces revendications. « Si cohabitation il y a à la suite des élections, notre président ne pourra plus faire ce qu’il veut ».
Ils réclament, outre la fin de la hausse des taxes sur les carburants :
- La revalorisation du Smic et des retraites à 1250 € net minimum ;
- La remise en place de l’impôt sur la fortune ;
- Ne plus repousser l’âge de la retraite ;
- Le gaz et l’électricité doivent redevenir publics et leurs tarifs baisser de manière conséquente ;
- Instaurer une taxe sur le fuel maritime et le kérozène pour les avions ;
- Un impôt sur le revenu davantage progressif (plus de tranches) ;
- Plus de moyens pour le milieu médical et les maisons de retraite ;
- Pas de prélèvement à la source ;
- Un accès public aux comptes de l’Etat ;
- Le plafonnement des salaires, des privilèges et du nombre de parlementaires ;
- La mise en place du référendum d’initiative populaire.