
L’équipe du Stade pontivyen (Morbihan) avant son exploit contre Avranches.
Le Stade pontivyen (Morbihan) affronte, ce samedi 5 janvier, au stade du Roudourou, l’équipe En avant Guingamp, pour le 32e de finale de la Coupe de France de football.
Le Stade pontivyen continue d’écrire son histoire. Après l’accession historique en championnat de Nationale 3 en mai dernier, maintenant le 32e de finale de la Coupe de France contre une Ligue 1.
Cela faisait belle lurette que le club n’avait été aussi loin dans la compétition. Selon Philippe Le Brun, l’entraîneur, le championnat n’est pas étranger à la réussite en coupe :
C’est aussi grâce à notre présence en N3, et des matchs soutenus tous les samedis, qu’on est arrivé là. C’est mérité. Une juste récompense pour ce groupe que je suis content d’avoir constitué. Au-delà de l’aventure sportive, la coupe est une belle aventure humaine. »
« On devra être hyper solidaire et soudé »
Le Stade a, lui aussi, été gâté.
Certes, Guingamp est actuellement lanterne rouge de Ligue 1 mais demeure un club breton – du Centre-Bretagne précisément – très apprécié en Côtes-d’Armor et Morbihan.
Le club pontivyen a même choisi de disputer la rencontre chez… lui ! La preuve d’une entente plus que cordiale entre les deux. Et si le Roudourou peut ne pas être plein, la ferveur pontivyenne et guingampaise devraient engendrer une belle fête.

L’entraîneur du Stade, Philippe Le Brun. (©Pontivy Journal)
« Cela fait le charme, la magie de la coupe », salive à l’avance l’entraîneur. Qui a préparé ses troupes à rester en vie le plus longtemps possible dans ce match.
Il faudra faire un maximum d’efforts physiques, avoir un mental d’acier pour tenir le plus longtemps possible. Et si on encaisse un but, il faudra encore persévérer. On devra être hyper solidaire et soudé. »
Si la marche est très très haute, les Stadistes se prennent à rêver.
L’objectif principal est de dégager la meilleure image possible du club. Si on prend ce match avec beaucoup de plaisir, on y va aussi dans l’optique de faire quelque chose. Il faut y croire ! On ne connaît pas le scénario, il y a tellement d’aléas. On jouera avec nos moyens, nos valeurs. »
Ils auront les yeux grands ouverts et en profiteront à fond.
« C’est un match tellement différent. Les joueurs devront faire abstraction du stress, tension nerveuse et gérer leurs émotions. C’est un grand moment, particulier », conclut Philippe Le Brun.
Pratique
Samedi 5 janvier, au stade du Roudourou à Guingamp. Coup d’envoi à 15 h. Match Stade pontivyen (N3) – EA Guingamp (L1) en 32e de finale.