Mardi midi, le directeur des services techniques Jean-Christophe Raguet est allé à la rencontre des agents du service des espaces verts. La raison ? Les déjections canines qui souillent les pelouses municipales et qui empêchent les jardiniers de la ville de faire leur travail dans de bonnes conditions.
« Vous nous alertez régulièrement sur la question, et la semaine dernière, certains ont fait valoir leur droit de retrait pour ne pas tondre certaines pelouses » a entamé Jean-Christophe Raguet. Avant de continuer :
« nous avons déjà, avec la mairie, procédé à une sensibilisation, mais ça ne suffit plus ».
« De pire en pire »
Dans les rangs, la colère gronde. Et si seuls deux agents ont fait valoir leur droit de retrait, le ras-le-bol est général.
Maintenant, les élus vont donc passer à la vitesse supérieure, et la police municipale va être autorisée à verbaliser les contrevenants, seulement si elle les prend en flagrant délit.
« C’est dommage d’en arriver là. Mais quand la sensibilisation ne marche pas, on passe à la répression ».
La contravention (dont les fruits ne tombent pas dans les caisses de la commune) est établie au titre du code pénal, où un article prévoit qu’est puni
« le fait de déposer, d’abandonner, de jeter ou de déposer, en lieu public ou privé, à l’exception des emplacements désignés à cet effet par l’autorité administrative compétente, des ordures, déchets, déjections… ».
À 68 € la crotte non ramassée, ca devrait faire réfléchir !
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