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Près de Châteaubriant : « Tous les matins, j'ai peur d'amener mes enfants au bus scolaire »

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Vanessa Tremblais a envoyé une lettre et une pétition à la mairie, ainsi qu'au syndicat des transports, afin de faire évoluer la situation. En vain jusqu'à maintenant.

A Issé (Loire-Atlantique), Vanessa Tremblais a envoyé une lettre et une pétition à la mairie, ainsi qu’au syndicat des transports, afin de faire évoluer la situation. En vain jusqu’à maintenant.

Vanessa Tremblais est la mère de trois enfants. Elle habite au Haut-Rougeau, un petit lieu-dit entre Issé et Treffieux (Loire-Atlantique). Un endroit où elle est installée depuis maintenant trois ans. Sauf que depuis cette date, c’est une galère pour amener ses enfants à l’école. En effet, cette mère de famille n’a pas le permis de conduire. Elle ne peut donc compter que sur le bus scolaire pour que ses enfants se rendent bien en cours.

« Il y a beaucoup de trafic, c’est très dangereux »

Mais le bus en question ne passe pas devant son domicile. Il s’arrête à plus de 500 mètres de là, le long de la Départementale 29.

Tous les matins, je dois longer le bord de la route, avec ma poussette pour le plus petit de mes enfants. C’est une route où il y a beaucoup de trafic, dont des camions, qui sortent de l’usine Sarval à l’entrée du bourg d’Issé. C’est donc très dangereux, surtout en hiver où il fait encore nuit et que la visibilité est très réduite.

Tous les matins, Vanessa a donc « peur. Peur de prendre cette route où je me fais klaxonner très souvent. » Et la situation est d’autant plus intrigante qu’il y a quelques années, « le car scolaire s’arrêtait bien au Haut Rougeau. Mais ce n’est plus le cas désormais. Normalement, quand on a un enfant scolarisé en primaire, le bus scolaire est censé venir récupérer l’enfant devant le domicile des parents. »

La mère de famille a essayé de contacter la mairie pour résoudre le problème. Le maire d’Issé, Michel Boisseau, est en effet un bon interlocuteur, puisqu’il est aussi président du syndicat des transports collectifs scolaires sur le secteur Châteaubriant-Derval-Nozay. « La mairie nous a dit qu’elle passerait voir comment était la situation, mais on a vu personne sur place. » Elle décide alors, avec le soutien de ses voisins, d’envoyer une pétition à la mairie.

LIRE AUSSI : A Saint-Mars-la-Jaille, le calvaire d’un enfant de deux ans.

« On ne sait plus quoi faire… »

Une vingtaine de signatures sont recueillies pour faire revenir le bus scolaire jusqu’au Haut-Rougeau. Vanessa Tremblais envoie également une lettre à la mairie. Ni l’une ni l’autre n’ont fait changer les choses à l’heure actuelle.

Dans une lettre, le syndicat intercommunal des transports scolaires a expliqué pourquoi il ne souhaitait pas que les choses changent.

Il n’est absolument pas envisageable de faire circuler un car dans votre village, la voie est trop étroite et la sortie sur la route départementale trop dangereuse. Nous avions dès lors imaginé de créer un point d’arrêt sur cette même route départementale, option qui a été rejetée par les services de la région.

Pourtant, quand on se rend sur place, la voie est tout à fait praticable. Il est même tout à fait possible pour un car de faire demi-tour au cœur même du lieu-dit, sans avoir à emprunter la fameuse voie de sortie du lieu-dit (deux routes permettent d’accéder au Haut-Rougeau). Ce qui exaspère la mère de famille. « Ils ne nous proposent pas de solution. Même la conductrice du bus m’a dit que le car pouvait passer sur la route. On ne sait plus quoi faire… »

Vanessa Tremblais espère désormais que la situation va s’améliorer. Pour qu’elle n’ait plus à avoir peur, chaque matin, d’amener ses enfants prendre leur bus.

LIRE AUSSI : Des conducteurs de bus recherchés pour du transport solidaire.


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