
L’USOM de Shona Thorburn va tenter d’accrocher le plus possible Bourges, ce soir. (©Aline Chatel / Sport à Caen)
Peut-on raisonnablement penser pouvoir battre Bourges quand on est lanterne rouge de Ligue féminine ? La réponse est non. Les Tango sont moins dominatrices qu’elles l’ont été sur la scène nationale, au point d’avoir perdu coup sur coup devant Charleville-Mézières et Lyon en janvier 2019, mais elles n’en restent pas moins le monstre sacré du basket féminin français. Leur récente qualification pour les quarts de finale de l’Euroligue, rendez-vous auquel elles sont habituées, est venu le confirmer.
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Rien à voir avec le match aller
Le troisième de Ligue féminine (onze victoires et quatre défaites) n’avait fait qu’une bouchée de la classe biberon de l’USO Mondeville au match aller (98-37). Les nombreuses absences dans les rangs normands ne laissaient pas le moindre doute sur la manière dont Mondeville allait être mangé tout cru. Les retours de Kim Gaucher, Shona Thorburn et Kristen Mann ainsi que la présence de Courtney Hurt, que Romain L’Hermitte a vu plus à son aise samedi dernier à Tarbes, vont forcément changer la donne.
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Marine Johannès connaît par coeur la Halle Bérégovoy, où elle a brillé avant de partir à Bourges. (©Sport à Caen)
De là à faire trembler Bourges ? Ce serait très étonnant. En revanche, les Mondevillaises ont une belle occasion de mettre en application leurs principes de jeu. « Il faudra défendre à cinq et attaquer à cinq si on ne veut pas se faire atomiser », synthétise Romain L’Hermitte. Évidemment plus faible sur le plan des individualités, l’USOM ne pourra espérer résister que par son collectif. « Ce sera un match de travail », estime son entraîneur. Un match de travail pour les filles, un match de gala pour leurs spectateurs. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit à l’oeuvre les Marine Johannès et KB Sharp, aux retours toujours particuliers, Katherine Plouffe, Sarah Michel, Élodie Godin ou Nayo Raicock.