
Les Champs-Elysées dimanche 25 novembre 2018, au lendemain de la manifestation des « gilets jaunes », émaillée de heurts avec les forces de l’ordre. (©AFP/FRANCOIS GUILLOT)
Manifestera, manifestera pas ? Dimanche, un événement Facebook a été créé en appelant à une manifestation des Gilets Jaunes pour le 1er décembre Lancé par un compte se présentant comme la page officielle des Gilets Jaunes, il est intitulé « Acte 3 Macron démissionne ! »
Dans un premier temps, le rendez-vous était fixé sur les Champs-Élysées, puis le lieu à changer pour finalement indiquer Paris.
À 18h, 21 000 personnes s’étaient déclarées « participantes » et plus de 1 040 000 « intéressées ».
Mais en milieu d’après-midi, cette initiative a été niée.
Attendre les annonces de Macron
Un représentant du mouvement a démenti cet appel, dénonçant « de la manipulation, de la récupération ».
« Je suis en relation avec d’autres initiateurs du mouvement. Nous démentons formellement cet appel. Nous verrons ce que nous ferons en fonction de ce que dira Emmanuel Macron mardi. A l’heure actuelle, il n’existe pas d’acte 3 des gilets jaunes » , a affirmé à l’AFP Benjamin Cauchy, porte-parole des Gilets jaunes en région toulousaine.
Le président de la République devrait faire des annonces mardi, notamment la création d’un « Haut conseil pour le climat ».
En déplacement à Bruxelles dimanche, il a assuré vouloir « réussir à redonner aux classes populaires et aux classes moyennes des perspectives, une capacité à construire le progrès », précise le JDD. Et d’ajouter :
Il faudra apporter une réponse économique, sociale, mais également culturelle et de sens à nos classes moyennes et à nos classes laborieuses.
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Une mobilisation en baisse
« L’acte 2 » du mouvement des « gilets jaunes », qui protestent contre la hausse des prix du carburant, et plus largement contre les taxes et la baisse du pouvoir d’achat, a réuni samedi plus de 100 000 personnes à travers la France, dont 8000 à Paris.
Comparant ce chiffre de 106 301 personnes exactement, à celui des 282 710 manifestants recensés lors de la première journée le 17 novembre, le ministre de l’Intérieur a évoqué un « fort affaiblissement de la mobilisation ».
101 personnes ont été placées en garde à vue après les violences qui ont émaillé le rassemblement parisien du mouvement des « gilets jaunes » .
Avec AFP