Dégradés, des arbres seront abattus dans le secteur du boulevard des Belges à Rouen (Seine-Maritime), en janvier 2019. (©FM/76actu/Archives)
La mairie de Rouen (Seine-Maritime) ressort la tronçonneuse. En janvier 2019, la municipalité va faire abattre huit arbres sur la rive droite. Une décision expliquée par l’état de dégradation de ces arbres.
Des arbres dégradés
Dans un communiqué de presse transmis vendredi 21 décembre 2018 en fin de journée, la Ville explique que « dans le cadre des travaux de la ligne T4 pilotés par la Métropole, des dégradations racinaires importantes ont été constatées sur quelques arbres du boulevard des Belges et du boulevard de la Marne ».
Un arbre situé face au 49 boulevard des Belges se trouve dans un état de dégradation très avancé (pourriture interne par contamination par un champignon) et menace de rompre à tout moment.
« Dans un souci de précaution pour la sécurité des usagers de l’espace public », huit arbres seront donc abattus.
Six d’entre eux se trouvent sur le boulevard des Belges et deux autres sur le boulevard de la Marne. Prenant les devants face aux habituelles critiques concernant l’abattage des arbres en ville, la municipalité précise :
Une réflexion sera également engagée, en lien avec la Commission biodiversité, afin de revégétaliser le carrefour situé à l’intersection du boulevard des Belges, de l’avenue Gustave Flaubert et de la rue de Crosne.
Arbres abattus : la Ville régulièrement critiquée
Régulièrement critiquée pour sa gestion du patrimoine arboré, la Ville s’en était expliquée auprès de 76actu en avril 2018. « Rouen a une spécificité : beaucoup d’arbres ont été plantés après la guerre. Ils ont donc à peu près le même âge. On ne va pas tous les abattre d’un coup, mais il faudra les remplacer. Ce que l’on fait de façon progressive. On profite notamment des grands travaux, comme ceux de la ligne T4, pour le faire », expliquait Vincent Lécuyer, chargé de projet à la direction de l’environnement.
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Dans son communiqué, la Ville insiste sur le fait que »le projet initial de la T4 prévoyait d’abattre près de 240 arbres sur la partie rive droite ». Un projet ensuite modifié pour parvenir « à une quarantaine d’arbres concernés. Seuls sont ou ont été abattus les arbres présentant un danger avéré pour eux-mêmes et pour la sécurité du public, ou une localisation pour laquelle aucune solution technique satisfaisante n’a été trouvée dans le cadre de cet aménagement en faveur des transports collectifs ».