
Le président français Emmanuel Macron lors de ses voeux aux Français, le 31 décembre 2018 à Paris. (©POOL/AFP/Michel Euler)
Emmanuel Macron tente de reprendre le cap de son quinquennat. Ce lundi 31 décembre 2018, à 20h, il a adressé ses vœux aux Français. Son allocution a été retransmise sur toutes les grandes chaînes de télévision.
Dans cet ultime discours d’une année qui a vu sa popularité s’effondrer, debout face à la caméra, le président a tenté le double défi d’apaiser les colères et de relancer son programme de réformes.
Vœux 2019 aux Français.https://t.co/nkxvI6IctT
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) December 31, 2018
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Emmanuel Macron a d’abord évoqué une année 2018 riche « en émotions intenses » : exploits sportifs et centenaire de l’Armistice notamment.
Puis il a dressé le bilan des réformes engagées pour l’école, le travail, la SNCF, la lutte contre le réchauffement climatique, réformes qui vont se poursuivre.
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Un grand débat national
Les vœux à la nation, tradition républicaine maintenue par Emmanuel Macron, lui ont donné l’opportunité de parler de l’avenir, des réformes annoncées pour 2019, qui restent sa priorité, en particulier celle des retraites et de la fonction publique, mais aussi des nouvelles initiatives, à commencer par ce « grand débat national » prévu de janvier à mars avec lequel l’exécutif espère apaiser la colère des « gilets jaunes ».
Le Président a formulé trois voeux : la vérité, la dignité et l’espoir.
Nous ne devons pas oublier qu’on ne bâtit rien sur les mensonges et les ambiguïtés. Nous sommes dans le déni des réalités depuis plusieurs années : on ne peut pas travailler moins et gagner plus
Emmanuel Macron s’est élevé contre « les porte-voix d’une foule haineuse », affirmant dans une allusion aux débordements des « gilets jaunes » que « l’ordre républicain sera assuré sans complaisance ».
Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple (…) et n’étant en fait que les porte-voix d’une foule haineuse, s’en prennent aux élus, aux forces de l’ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c’est tout simplement la négation de la France