
L’établissement de santé conservera sa vocation première malgré les réformes. (©L’Impartial)
Le comité de défense de l’hôpital de Gisors, dans l’Eure, se dit « rassuré ».
Avec à sa tête l’ancien maire de Gisors, Marcel Larmanou, une délégation a rencontré récemment un représentant de l’Agence régionale de santé.
L’objet de cette rencontre initiée par le comité était de connaître l’avenir de l’établissement de Gisors dans le cadre du futur projet de classement des hôpitaux avec une nouvelle loi santé qui devrait intervenir dans le courant du premier semestre 2019.
L’Agence régionale de santé nous a assurée que l’hôpital de Gisors sera qualifié comme établissement de recours. Ce qui signifie qu’il conservera ses services de maternité, gynécologie, chirurgie etc… Sans se voir déclasser au niveau d’établissement de proximité, qui ne conserve que des services de médecine générale et de gériatrie.
Un soulagement pour le collectif qui milite pour la défense des services de soins proposés par le Pôle sanitaire du Vexin.
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Le comité reste « vigilant »
Il ressort de cette entrevue entre la délégation et le représentant de l’Agence régionale de santé que « ce maintien des services serait assuré pour au moins cinq ans dans le cadre d’une accréditation », d’après Marcel Larmanou.
Ce dernier prévient toutefois que malgré ces annonces encourageantes, le comité de défense de l’hôpital de Gisors restera vigilant, notamment en matière d’évolution des seuils pour le maintien des services.
Avec la tarification à l’acte, il suffit que les seuils soient relevés dans les prochaines années pour que des services comme la maternité soient de nouveau menacés.
En attendant, les nouvelles lois santés ne devraient donc pas peser à court et moyen terme sur l’avenir de l’hôpital de Gisors.
L’établissement de santé conservera sa vocation première malgré les réformes.