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La Violence des riches s'invite à Val-de-Reuil sous la forme d'une pièce de théâtre

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La pièce, basée sur l'oeuvre de sociologues engagés à gauche, dénonce les inégalités sociales.

La pièce, basée sur l’oeuvre de sociologues engagés à gauche, dénonce les inégalités sociales. (DR)

La Violence des Riches, c’est d’abord un livre qui dénonce le comportement de plusieurs grands actionnaires, et qui les met en parallèle avec les situations difficiles de certains salariés, par exemple victimes de licenciement. L’ouvrage grouille de situations concrètes, que les deux sociologues – Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon – enchaînent afin de mettre en avant le problème que constitue, pour eux, l’explosion des inégalités sociales.

Lire aussi : Loi travail. Concerts et débats pour soutenir les grévistes, au Havre

Mêler analyse et comique

Mais vendredi 29 mars 2019, cela sera, pour la Maison de la jeunesse et des associations de Val-de-Reuil, une pièce de théâtre, se voulant à la fois pédagogue, comme l’ouvrage, mais aussi, dans une certaine mesure, comique. « L’idée, c’est de faire un spectacle accessible à un maximum de gens, qui soit documenté, avec des enquêtes de Mediapart et des analyses d’universitaires, mais où les gens puissent rire », explique Stéphane Gornikowski, concepteur de la pièce.

Exemple pratique : le lien entre pays égalitaires et pays où l’on vit bien. « Il y a un constat fait par un comédien, sur le fait que les pays égalitaires sont ceux où on vit le mieux, et une scène où un riche est amené en stage pour réintégrer la société, qui aboutit sur l’idée que les riches ne sont pas faits à cette idée. » Avec un exercice d’imagination : que deviendrait la société si les riches acceptaient l’idée qu’il faut partager davantage.

Dialoguer avec eux

Le concepteur de la pièce explique que la pièce est constituée de dix courtes scènes, pour un total d’environ 1 h 10.

C’est une demande du metteur en scène d’avoir un rythme soutenu, l’objectif n’est pas de demander aux gens de tout retenir, mais de montrer que les preuves s’accumulent. »

Pas question de mise en accusation, promet Stéphane Gornikowski. « Ce qu’on veut, c’est débattre avec les riches, mais ils sont tout de suite sur la défensive, affirme-t-il. On critique des comportements qui ne sont pas respectueux du contrat social. »

Il raconte une expérience qui, d’après lui, montre l’absence de volonté de dialogue de ceux qu’il brocarde dans son oeuvre. « À Clermont-Ferrand, il y avait une performance artistique au second degré, une ‘Journée d’hospitalité pour les riches’. Une personne très favorisée a réagi très vivement, avec un niveau de fantasme énorme. »

Des associations à la baguette

Cette voix critique, c’était celle d’un « cadre de Michelin, qui nous a un peu menacés en disant que Michelin était mécène du festival », et qui aurait même vu dans la pièce des menaces de mort. « J’aimerais bien ne pas avoir à faire de spectacle », conclut Stéphane Gornikowski, mettant en avant une fois de plus la cause de la lutte contre les inégalités.

Signe du caractère engagé de la pièce, sa programmation est soutenue par plusieurs associations de lutte contre les inégalités.

Le CCFD – Terre solidaire, qui lutte contre la faim dans le monde. Et Attac, une organisation politique altermondialiste née pour promouvoir la taxation des transactions financières. Ainsi que par le magasin Artisans du monde, de Louviers, et le magazine Alternatives économiques.

Le but est de montrer que la classe des ultra-riches a construit un système économique et politique qui les sert, ainsi que les possessions immenses qu’ils ont. On défend une justice sociale et économique, un système davantage redistributif », explique Isabelle Gauchin, d’Attac.

Annick Portier, du CCFD, évoque, elle « l’irresponsabilité des multinationales dans le monde ».

Vendredi 29 mars, à 20 h, La Violence des riches, à la Maison de la jeunesse et des associations de Val-de-Reuil, par la compagnie Vaguement compétitifs.


Justice. Quimper : le tribunal correctionnel face à Monsieur X

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Quelle est la vraie identité du prévenu, jugé mardi 26 mars 2019 par le tribunal correctionnel de Quimper ? Cette question était au coeur de l'audience. Photo d'illustration.

Quelle est la vraie identité du prévenu, jugé mardi 26 mars 2019 par le tribunal correctionnel de Quimper ? Cette question était au coeur de l’audience. Photo d’illustration. (©Le Courrier de l’Eure. )

Drôle d’audience de comparution immédiate au tribunal correctionnel de Quimper (Finistère) mardi 26 mars 2019.

Un homme était jugé pour usurpation d’identité. La présidente commence par s’adresser au prévenu en lui demandant de décliner son nom, prénom, date et lieu de naissance.

L’intéressé répond mais la présidente insiste : « Vous êtes sûr ? » La véritable identité de l’individu, né en septembre 1969 à Saïgon au Vietnam, est au coeur de cette audience.

De la mairie de Crozon à Houston aux Etats-Unis

Cette affaire commence le 6 mars 2019. Le prévenu, domicilié à Crozon (Finistère), se rend en mairie pour renouveler sa carte d’identité. Il dit l’avoir perdue, quelques jours plus tôt. 

Il fournit alors de faux documents. Le 22 mars 2019, la préfecture du Finistère avertit la mairie de Crozon que des demandes sous le même nom ont été faites ailleurs en France et aux Etats-Unis.

Dans le box des accusés, l’homme est alors obligé de s’expliquer sur son passé. Il raconte être arrivé en France avec ses parents à l’âge de 4 ans. Que ces derniers sont repartis au Vietnam, 12 ans plus tard.

Jusqu’à mes 18 ans, j’ai été placé en famille d’accueil.

En 1996, il est condamné pour viol par la cour d’assises de Marseille. Sa sortie de prison remonte au début des années 2000.

Je suis ensuite monté à Paris et en 2005 ou 2006, j’ai acheté l’identité d’un homme qui partait s’installer à Houston aux Etats-Unis. Pour cela, j’ai payé 5 000 euros pour avoir sa carte d’identité et un extrait d’acte de naissance. 

Il dit aussi avoir cinq enfants : deux d’une première union, âgés de la trentaine ;  deux adolescentes et un bébé de 18 mois. Les trois mineurs font aujourd’hui l’objet d’un placement en famille d’accueil. 

Neuf condamnations sous sept identités différentes

La présidente du tribunal reprend la parole en précisant que son actuelle compagne ignore tout de son passé. Et elle enchaîne avec le parcours judiciaire du prévenu.

Celui-ci fait état de neuf condamnations sous sept identités différentes pour des conduites en état d’ivresse et autres infractions au code de la route. Et ce, dans plusieurs villes et régions de France : Macôn, Aurillac, Caen, Argentan, Auch… 

A chaque interpellation, vous modifiez un élément de votre identité : votre année de naissance, votre prénom, le nom de vos parents…

En 2016, ses faux papiers lui sont confisqués par la justice. L’année suivante, il usurpe l’identité d’un autre homme qui l’hébergeait, en Ardèche. Il lui vole aussi son permis de conduire, la carte grise de son véhicule. 

Dix-huit d’emprisonnement et mandat de dépôt

Le prévenu ne conteste pas les faits; son avocate, non plus. Elle évoque « un dossier nébuleux », « un homme empêtré dans ses mensonges ».

Le représentant du ministère public est plus saillant :

Nous sommes devant Monsieur X dans toute sa splendeur, une vraie girouette identitaire. Est-ce de la pure mythomanie ou bien un homme qui joue sciemment avec un tas d’identités pour tenter d’échapper à sa responsabilité pénale ?

Il requiert deux ans de prison dont un an ferme, et 200 euros de contraventions.

Le tribunal le condamne finalement à 18 mois d’emprisonnement, avec mandat de dépôt. Il devra aussi payer les 200 euros de contraventions. 

 

Yvelines et Val-d'Oise. Arrestation d'une bande qui a réussi à voler 120 000 litres de carburant

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Les malfrats arrêtés par la section de recherches de Versailles (Yvelines) remplissaient des cuves allant jusqu'à 2 000 litres.

Les malfrats arrêtés par la section de recherches de Versailles (Yvelines) remplissaient des cuves allant jusqu’à 2 000 litres. (©Gendarmerie)

Les gendarmes de la section de recherches de Versailles (Yvelines) viennent de mettre fin, ce mardi 26 mars, aux agissements d’une équipe qui asséchait littéralement les stations essence du groupe Total.

La bande agissait avec une télécommande très spécifique.

A eux seuls, les cinq individus originaires de Seine-Saint-Denis et du Val-d’Oise auraient réussi à s’emparer de 120 000 litres de carburant, pour 170 faits recensés et un préjudice de 150 000 euros.

Cela faisait plus d’un an que les militaires étaient à leurs trousses, suite à une plainte déposée par Total.

Toute l’Ile-de-France était concernée

Le groupe pétrolier déplorait un pillage régulier de ses plus petites stations, dans les Yvelines, le Val-d’Oise et toute l’Ile-de-France. Et le tout sans aucune effraction ou attaque du matériel.

Le carburant vendu sur les réseaux sociaux

Pour les retrouver, les enquêteurs ont commencé par regarder Internet et les réseaux sociaux. Dans des groupes plus privés, leur attention est attirée par des annonces proposant du carburant à un prix défiant toute concurrence. A venir chercher dans les cités.

Dans le même temps, les militaires parviennent à comprendre le stratagème. Tout se passe de nuit.

Les pompes piratées avec une simple télécommande

Une première voiture passe à la station. A l’aide d’une télécommande illégale, un homme infiltre le système informatique de la pompe. Il profite d’une faille ou d’une négligence. Le code pin de la pompe… Un quadruple zéro.

Les gendarmes de Versailles (Yvelines) ont retrouvé et saisi la fameuse télécommande.

Les gendarmes de Versailles (Yvelines) ont retrouvé et saisi la fameuse télécommande. (©Gendarmerie)

Un peu plus tard un utilitaire se présente. Il ouvre la porte latérale et remplit une pleine cuve. La station de Prunay-en-Yvelines en a, par exemple, fait les frais.

Avril 2018. Les gendarmes réussissent à prendre un homme en flagrant délit, à Sagy, dans le Val-d’Oise. Il a sur lui la télécommande en question.

Il ne reste plus qu’à remonter jusqu’aux autres, à force de recoupements, d’écoutes téléphoniques et de surveillances.

La bande des cinq est arrêtée.

Avec la flambée des prix du carburant, ils avaient pensé qu’ils pouvaient facilement se faire de l’argent », confie une source.

Tous sont âgés d’une trentaine d’années et connus de la justice. Ils devraient être mis en examen, ce mercredi, pour vol en bande organisée.

Le récap' du mardi 26 mars : l'essentiel de l'information en un clic

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Arrivée de KFC à Cherbourg, voiture électrique dans une auto-école, liasses de billets perdues sur la plage de Collignon…. Les informations à retenir du mardi 26 mars.

En matinée 

Cherbourg : le nouveau roman de la Tourlavillaise Fanny Chesnel pourrait être adapté au cinéma
Après « Une jeune fille aux cheveux blanc », le nouveau roman de Fanny Chesnel, « Le Berceau », pourrait être prochainement adapté au cinéma.

Des milliers de briquets ramassés sur les plages de la Manche
Benoît, Cherbourgeois, aime flâner sur nos plages et en profiter pour ramasser les déchets. Sa collection de briquets est impressionnante… malheureusement !

Cherbourg : une balade à moto pour aider un petit garçon atteint d’une tumeur au cerveau
Les Potes de la Manche et Les Nounous ont du cœur s’associent pour organiser une balade à moto afin de récolter des fonds pour aider le petit Hugo, atteint d’une tumeur au cerveau.

Le buzz du jour 

L’enseigne de fast-food KFC va s’installer à Cherbourg
La chaîne de fast-food KFC a, en projet, de s’installer à Cherbourg (Manche), d’ici la fin d’année 2019 ou début 2020. L’emplacement a déjà été choisi à Tourlaville.

Pour ne rien manquer… 

Cherbourg : une rue fermée pour des travaux de réseau électrique
A Cherbourg, une rue est fermée depuis le 25 mars 2019 jusqu’au 29 mars 2019 pour le remplacement d’un transformateur électrique.

Cherbourg : une auto-école fait le pari de l’électrique
A Octeville, l’auto-école Initiative permis a fait le choix de se lancer dans l’enseignement à l’aide d’une voiture électrique. Une démarche écologique et économique.

Cherbourg : qui a perdu près de 1000 euros sur la plage de Collignon ?
Le commissariat de Cherbourg lance un appel pour le moins insolite, pour retrouver le propriétaire de quelques centaines d’euros, retrouvés en octobre 2018 sur la plage à Collignon

Cherbourg : avis aux amateurs, le Fifty’s brade son mobilier
Au Fifty’s tout doit disparaître ! Dimanche 31 mars, à partir de 9 h 00, le bar-restaurant liquide tout son mobilier « à des tarifs très avantageux ». Avis aux amateurs…

EPR de Flamanville : bientôt un nouvel épisode sur les soudures
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) annonce qu’elle réunira, mardi 9 avril 2019, son groupe permanent d’experts au sujet des soudures de l’EPR de Flamanville (Manche).

[VIDÉO] Le Mans. Après une journée calme, quelles actions des forains ce mercredi 27 mars au Mans

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Norman Bruch, un des représentants des forains, a été sous l'oeil de nombreux médias toute la journée.

Norman Bruch, un des représentants des forains, a été sous l’oeil de nombreux médias toute la journée. (©Les Nouvelles de Sablé)

Au Mans, il y avait plus de caméras et de micros que de forains ce mardi 26 mars 2019.

Le grand bluff… C’est un peu le scénario de la journée sur le front du conflit qui oppose les industriels forains et la municipalité du Mans depuis une semaine.

Le rendez-vous initial avait était fixé à 7 heures mais à cette horaire matinal, aucun camion ou forain n’était à l’horizon. Il a fallu attendre 9 heures pour qu’une prise de parole s’improvise pour évoquer les actions du jour avec notamment le blocage de la LGV en prévision.

Les journalistes baladés

Alertée par les affrontements survenus ce lundi 25 mars 2019, les médias nationaux ont fait le déplacement dans la capitale pour pas grand chose au final si ce n’est une balade en voiture à travers la campagne sarthoise…

Après la pause déjeuner, guerre plus de forains… Le syndicaliste qui canalise les troupes, Norman Bruch, indique vouloir bloquer seul la LGV.

Il prend place dans un camion suivi par les très nombreux médias et vite rejoint par la police puis les gendarmes en grand nombre… Il y a même un hélicoptère mobilisé.

Lire aussi : Le Mans : les forains menacent de bloquer la Ligne à Grande Vitesse

A hauteur de Saint-Saturnin, un contrôle routier hors norme se tient à quelques encablures de la LGV. Il s’agit simplement de vérifier que les papiers du forain au volant sont en règle et connaître la motivation du périple…

Nous voulons prendre l’air » lance Norman Bruch avec un grand sourire.

Après quelques minutes, le cortège repart, passe la LGV sous très haute surveillance mais finalement il poursuit sa route jusqu’à Saint-Jean-d’Assé où l’on retrouve Norman Bruch et les quelques forains qui l’accompagnent autour d’un verre au bar des sports… Opération com réussie !

15 maires de l’agglo soutiennent Stéphane Le Foll

En coulisses pas d’évolution. La position du maire du Mans, Stéphane Le Foll, est claire et nette depuis plusieurs jours et les forains ne démordent pas à vouloir s’installer en centre-ville. Dans ces conditions toute négociation semble inutile.

Les forains ont distribué des barbes à papa ce mardi 26 mars.

Les forains ont distribué des barbes à papa ce mardi 26 mars. (©Les Nouvelles de Sablé)

Ceci-dit les forains adressent un courrier à Stéphane Le Foll pour avoir l’autorisation d’installer les manèges Quai Louis-Blanc…

Côté autorités, l’information du jour c’est le soutien affiché par 15 maires de Le Mans Métropole. Seul les édiles de 3 des 19 communes de Le Mans Métropole (NDLR : Allonnes, Champagné et Saint-Georges-du-Bois ) manquent à l’appel.

Lire aussi : VIDEO. Mobilisation des forains au Mans : après une journée de violence, le maire reste inflexible

Dans un communiqué, ils précisent :

Nous avons souhaité afficher notre solidarité dans la décision prise par la municipalité [du Mans] de ne pas installer de fête foraine aux Quinconces. En tant que maires nous comprenons les contraintes qu’une fête foraine en centre-ville représente en termes de sécurité et d’organisation »

Quelles actions à venir ?

Ce mercredi 27 mars 2019, c’est une nouvelle opération séduction auprès de la population mancelle qui se profile à l’horizon avec distribution de barbes à papa et pommes d’amour à partir de 14 heures.

Les enfants pourront également profiter de jeux gonflables et pêche aux canards… gratuitement !

De nouvelles manifestations pourraient avoir lieu en fin de semaine si la proposition des forains est a nouveau rejetée (ce qui semble être d’ores et déjà le cas).

 

Yvelines. Un adolescent roué de coups au Chesnay-Rocquencourt

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L'adolescent agressé au Chesnay-Rocquencourt a été conduit aux urgences de l'hôpital André-Mignot.

L’adolescent agressé au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines) a été conduit aux urgences de l’hôpital André-Mignot. (©78actu)

Un adolescent de 15 ans a été roué de coups, ce mardi 26 mars, au Chesnay-Rocquencourt (Yvelines).

Le jeune homme a été agressé vers 17 heures, devant l’hôtel Mercure, rue de Marly-le-Roi, à côté du centre commercial Parly 2.

Frappé à la tête

Trois autres jeunes du même âge se sont jetés sur lui, le frappant à la tête avec les poings, les pieds et peut-être même un coup de poing américain.

La victime a réussi à trouver refuge non loin de là, avec son tuteur, dans les locaux de la police municipale.

La police municipale retrouve un des agresseurs

Aussitôt, une équipe a été envoyée et a réussi à retrouver l’un des suspects. Il se trouvait sur la plaine de jeu, avenue du Docteur-Schweitzer.

Selon nos informations, la victime a été conduite à l’hôpital André-Mignot, tout proche.

L’ado doit y subir des examens. Ses blessures ne seraient que légères.

L’arme n’a pas été retrouvée.

Cette agression serait le fruit d’un différend grenouillant entre les quatre depuis près de quatre mois.

Européennes 2019 : la vice-présidente de Caen la mer, Stéphanie Yon Courtin, sur la liste LREM

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Stéphanie Yon-Courtin, maire de Saint-Contest, vice présidente de Caen la Mer et conseillère départementale figure sur la liste de la République en Marche pour les européennes.

Stéphanie Yon-Courtin, maire de Saint-Contest, vice présidente de Caen la Mer et conseillère départementale figure sur la liste de La République en Marche pour les européennes. (©Grégory Maucorps/Liberté Le Bonhomme Libre)

Maire de Saint-Contest, vice-présidente de Caen la mer et vice-présidente du conseil départemental du Calvados, Stéphanie Yon-Courtin figure parmi les 30 candidats dévoilés ce mardi 26 mars 2019 de la liste de La République En Marche (LREM), Agir et MoDem pour les prochaines élections européennes, menée par Nathalie Loiseau.

Stéphanie Yon-Courtin en bonne position

En 13e position, la quadragénaire a toutes les chances de siéger au parlement européen. Une première pour le territoire de Caen que souligne Nicolas Gosselin, référent territorial pour la République En Marche.

Notre territoire est au cœur d’enjeux qui se décident à l’échelle européenne : l’agriculture, la pêche, la transition écologique mais aussi le développement économique de Caen la mer qui sont autant de dossiers que Stéphanie Yon-Courtin saura porter avec la force de conviction que nous lui connaissons.

La campagne a démarré

La maire de Saint-Contest, élue en 2014, pourra évidement compter sur le soutien des quatre députés du Calvados de LREM. Fabrice Le Vigoureux, Alain Touret, Christophe Blanchet, Bertrand Bouyx et les militants ont lancé le week-end dernier la campagne de la REM pour les européennes. Une campagne qu’ils promettent « intense » parce que « rapide ».
Les élections européennes auront lieu du jeudi 23 au dimanche 26 mai 2019. 

Lire aussi : VIDEO. Insolite : quand la maire de Saint-Contest chante ses vœux au micro pour 2019

Seine-et-Marne. La compétition d'escalade Red Bull de retour à Fontainebleau

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Une épreuve finale spectaculaire en pleine forêt

Une épreuve finale spectaculaire en pleine forêt

Un incontournable : le « Red Bull Font&Bleau », événement d’escalade qui se pratique en équipe, commence le 28 mars, avec 9 étapes qualificatives indoor partout en France. Les meilleurs seront conviés pour la finale du 15 juin sur le « spot mythique » de la forêt de Fontainebleau.

Le Red Bull Font&Bleau permet de faire découvrir le bloc et les façons de le pratiquer, que ce soit en indoor à côté de chez soi ou en extérieur. Cet événement propose une compétition innovante par équipe de 3, basée sur l’entraide propre à cette discipline.
Les 3 meilleures équipes accéderont donc à la finale le 15 juin dans la forêt de Fontainebleau : un « site connu dans le monde entier pour son exigence et la diversité de ses prises », selon les organisateurs.

Les finalistes évolueront dans 30 blocs de niveaux différents, sélectionnés par les directeurs sportifs de la compétition, Jacky Godoffe, l’un des grimpeurs français les plus reconnus et Jeremy Bonder, membre de l’équipe de France d’escalade depuis 2011 et champion de France 2019.

Renseignements
Première étape qualificative le 28 mars à Evry. Finale à Fontainebleau le 15 juin. Infos : www.redbull.com/font&bleau


Loire-Atlantique : un motard contrôlé à 241 km/h au lieu de 110 km/h

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Les gendarmes ont contrôlé le pilote de la moto sur la RD117, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

Les gendarmes ont contrôlé le pilote de la moto sur la RD117, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. (©Hervé Pinson)

L’envie de balade en Vendée a tourné au grand excès de vitesse, samedi 24 mars 2019, pour un motard de Port-Saint-Père (Loire-Atlantique).

Alors qu’il roulait sur la RD117, à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, au sud de Nantes, ce pilote de 26 ans a été contrôlé par les gendarmes alors qu’il roulait à 241 km/h, au lieu des 110 km/h autorisés.

Il sera jugé en janvier 2020. En attendant, son permis de conduire est suspendu pendant six mois.

Quant à sa moto, qu’il venait d’acheter en septembre 2018, elle est confisquée pendant un an.

Lire aussi : Loire-Atlantique : sortie de route mortelle pour un motard à Villeneuve en Retz

Essonne. Dégotez votre job d'été

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Plusieurs offres d'emploi sont à pourvoir

Plusieurs offres d’emploi sont à pourvoir (©illustration)

Vous avez entre 18 et 25 ans et vous êtes à la recherche d’un job d’été ? Le syndicat intercommunal pour l’enfance et la jeunesse et certaine de ses communes membres organisent leur forum de recrutement ce mercredi 27 mars.

Vous aurez l’occasion de rencontrer des recruteurs de nombreuses entreprises, mais aussi : le Pôle emploi de Corbeil-Essonnes, qui vous assistera dans vos recherches et dans la rédaction de vos CV et lettres de motivation.

La ligue de l’enseignement de l’Essonne vous proposera des formations culturelles, sportives et de vacances.

A vos CV !

Le rendez-vous est ainsi fixé pour tous les demandeurs de 15h à 19h, à l’espace Gainsbourg, à Saint-Pierre-du-Perray.

Un piéton percuté par un train au Mans : un mort et des TGV déroutés

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Une femme est décédée après avoir été percutée par un TER, rue Molière, au Mans.

Une femme est morte après avoir été percutée par un train au Mans. (©Google Street view)

Vers 21 h, mardi 26 mars 2019, un  train express régional (TER) vide a percuté un piéton au niveau de la rue Molière au Mans (Sarthe). Cette rue longe la voie ferrée sur plusieurs centaines de mètres dans la périphérie du Mans.

Une femme est morte

Selon les services départementaux d’incendie et de secours de la Sarthe, la victime est morte dans l’accident.

Lire aussi : [VIDÉO] Le Mans. Après une journée calme, quelles actions des forains ce mercredi 27 mars au Mans

Il s’agit d’une femme, rapportent les pompiers qui sont intervenus sur place. Ils ont notamment pris en charge trois personnes qui ont été choquées.

Selon nos confrères du Maine Libre, c’est la thèse du suicide qui est privilégiée par les services en charge de l’enquête.

Circulation des trains interrompue

La circulation des trains a été interrompue dans les deux sens.

Cela concerne également les TGV circulant entre Paris et Rennes. Trois trains ont été déroutés par Sablé-sur-Sarthe. Des retards sont à prévoir.

L'accident s'est produit rue Molière

L’accident s’est produit rue Molière (©Google Map)

AU CINEMA. "Ma vie avec John F. Donovan", Xavier Dolan met le cinéma en abyme

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Un film qui nous en dit plus sur la personnalité de son réalisateur. © Shayne Laverdière

Grand ado, Xavier Dolan écrivit une lettre à Leonardo DiCaprio. La star du Titanic ne daigna point répondre. Rupert fait de même avec une autre star, John F. Donovan.

Aller-retour entre présent et passé

Surprise, John répond au gamin et débute ainsi avec lui un échange épistolaire digne du 19e siècle. Rupert a un rêve : devenir comédien. Sam, sa mère, actrice ratée, essaie de l’en dissuader. Quant au collège qu’il fréquente, ses aspirations artistiques lui valent de quolibets homophobes qui pourraient le déstabiliser.

Le temps a passé. La séquence liminaire du dernier opus de Xavier Dolan nous présente Rupert dans une vingtaine flamboyante, gay assumé et répondant à une journaliste venue l’interviewer sur cette fameuse relation exclusivement écrite avec John, récemment décédé.

Tout le film va être un aller-retour permanent entre le bistrot dans lequel se déroule l’entretien et un passé qui va nous dévoiler la passion, voire l’addiction de Rupert jeune pour John et, bien sûr, la vie de John lui-même.

Biopic en creux du réalisateur

Formidablement virtuose, ce va-et-vient nous dévoile en creux une sorte de biopic du réalisateur, biopic dans lequel il nous parle des relations mère-fils, de l’homophobie, de la difficulté d’être gay dans le milieu du cinéma.

Il nous parle aussi de cinéma tout court, de ce dangereux miroir aux alouettes n’hésitant pas à lâcher d’un moment à l’autre la plus illustre des stars pour des raisons financières.

Tous les comédiens sont à saluer

A ce titre la séquence avec l’agent de John est un vrai monument que je vous laisse découvrir, dans le rôle Kathy Bates est époustouflante. A vrai dire, tous les comédiens sont à saluer pour leur performance, que ce soit Susan Sarandon, la mère de John, Natalie Portman, celle de Rupert, Ben Schnetzer, Rupert adulte.

Kit Harington, héros de Games of throne

Mais il est clair que Jacob Tremblay et Kit Harington monopolisent l’écran. Le premier cité incarne avec une puissance de jeu sidérante Rupert jeune. Sa confrontation avec sa mère est tout simplement incroyable. Comment un gamin de 12 ans peut-il vous prendre ainsi à la gorge et incarner à ce point le désarroi et la colère ?

Face à lui, si l’on peut dire, dans la mesure où les deux personnages ne se sont jamais rencontrés, rien moins que la vedette intergalactique de Game of Thrones, l’indéboulonnable Jon Snow de Kit Harington, ici John surfant dangereusement entre sa véritable identité et sa notoriété.

Au cœur des obsessions de Dolan

Si tout cela nous plonge au cœur des obsessions de Xavier Dolan, c’est avant tout une déclaration d’amour au cinéma que le réalisateur nous offre ici, une déclaration pleine de sensibilité et de réalisme. Pour les fans de ce cinéaste, c’est aussi un nouveau regard qu’il nous propose, peut-être plus ambitieux, mais toujours aussi émouvant.

Robert Pénavayre

Dinan : les Gilets Jaunes débarquent chez le maire de Trélivan dans la nuit

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Les Gilets Jaunes ont quitté leur ancien QG pour rallier la maison du maire de Trélivan, suivis par les gendarmes.

Les Gilets Jaunes ont quitté leur ancien QG pour rallier la maison du maire de Trélivan, suivis par les gendarmes. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor.)

Les Gilets Jaunes se sont retrouvés mardi soir, 26 mars, au QG d’où ils avaient été évacués, dans la journée, à Trélivan, près de Dinan (Côtes d’Armor).
Très remontés, ils ont décidé de se rendre chez le maire, Claude Le Borgne, persuadé qu’il était à l’origine du démantèlement de leur QG quelques heures plus tôt.

Suivis par les gendarmes

A la nuit tombée, ils ont cheminé pendant un bon kilomètre pour atteindre leur objectif, criant quelques slogans hostiles à Macron et Castaner et semant quelques embûches (plots de signalisation et poubelles) pour les voitures de gendarmes qui les suivaient.

La clôture du maire dégradée

Ils ont pu précéder ainsi les autorités et débarquer chez le maire.

Les Gilets Jaunes sont arrivés à la nuit tombée chez le maire de Trélivan (Côtes d'Armor).

Les Gilets Jaunes sont arrivés à la nuit tombée chez le maire de Trélivan (Côtes d’Armor). (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Certains d’entre-eux, impatients, ont délabré quelques lattes de la clôture de son jardin.

Le maire a entamé le dialogue avec ses visiteurs du soir.

Le maire a entamé le dialogue avec ses visiteurs du soir. (©Le Petit Bleu des Côtes ‘Armor. )

Rapidement, l’édile est sorti de chez lui, tout en restant, au départ, derrière la porte de sa propriété. Il ne s’est pas démonté. Il leur a aussitôt reproché les dégradations commises mais le groupe niait les faits.

Un plôt jeté dans le jardin

Certains avaient d’ailleurs des propos agressifs tandis que d’autres essayaient de tempérer la situation. Lorsqu’un plot a été jeté dans son jardin, la désapprobation a été quasi unanime.
Les Gilets Jaunes, qui étaient venus sans leur signe de reconnaissance fluo mais avec un drapeau noir de pirate, reprochaient au maire d’avoir signé les arrêtés qui ont conduit à la fermeture du site qu’ils s’étaient appropriés trois mois plus tôt, au lieu-dit Linache, en Trélivan.
« Je n’ai jamais rien signé de tel » a plusieurs fois répété l’élu. » Et pour cause, lui et son épouse étaient rentrés quelques heures plus tôt, de deux semaines de vacances. « Il s’agit d’arrêtés préfectoraux », assène-t-il. 

Dépôt de plainte

Claude Le Borgne a déclaré aux Gilets Jaunes qu’il partageait certaines de leurs revendications mais pas leurs méthodes :

Je vais porter plainte pour ce que vous avez fait. C’est un comportement minable, vous n’êtes responsables de rien »,

En réponse, le groupe lui criait un certain desespoir :

On nous bouffe et vous êtes complice. Puisqu’on a détruit notre maison du peuple, on va venir tous les jours chez vous. Nous voulons que vous nous trouviez un nouveau terrain ou revenir à notre QG. »

Un recours contre l’expulsion ?

Les Gilets Jaunes disent d’ailleurs leur intention d’exercer un recours en justice :

« Certes, nous ne sommes pas chez nous mais un héritier, basé à Paris, nous avait autorisé à y être puisque nous remettions ce site en état. L’expulsion s’est faite de manière illégale. »

Le maire leur a répondu qu’il n’avait pas de terrain disponible et que leur mouvement devait choisir une voie politique :

« Vous venez casser et vous voulez que je vous soutienne ? Moi, j’ai milité pendant des années depuis mes 20 ans et si vous faites le 10e de ce que j’ai fait dans ma vie, vous pourrez venir me casser la figure. »

Réponse des plus enclins au dialogue :

« Mais pourquoi parlez vous de violence, on ne veut pas vous casser la figure. On aurait pu brûler votre maison. Nous aussi on s’est fait agresser aujourd’hui. On veut une réunion de conciliation avec vous et la sous-préfète pour trouver des solutions. » 

Les Gilets Jaunes reprochaient également au maire de ne jamais être venu les voir à leur QG. « Mais c’est faux, je suis venu à deux reprises et il n’y avait personne », rétorque l’élu.

Son intention était alors de leur annoncer que des riverains étaient excédés des nuisances occasionnées.

« Vous n’êtes même pas au courant des ateliers pour les enfants et du jardin partagé que nous avions mis sur pied », continuaient certains interlocuteurs.

Des coups de pied contre les voitures de gendarmes

Claude Le Borgne montre aux gendarmes les dégâts causés sur sa clôture.

Claude Le Borgne montre aux gendarmes les dégâts causés sur sa clôture. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Les échanges ont duré pendant de longues minutes. Les gendarmes, venus dans plusieurs véhicules ont constaté les dégâts causés.

Une des voitures des gendarmes n'a pas été épargnée par les plus virulents.

Une des voitures des gendarmes n’a pas été épargnée par les plus virulents. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Mais une des voitures a aussi fait les frais de quelques coups de pieds et a eu du mal à se dégager de l’attroupement. Une lacrymo a d’ailleurs été sortie.

Plus que jamais déterminés

Le groupe est ensuite reparti tandis que quelques-uns continuaient à discuter avec le maire ou plus loin avec les gendarmes. De retour dans son foyer, Claude Le Borgne recevait un appel téléphonique de la sous-préfète.
Les Gilets Jaunes semblent plus que jamais déterminés :

« Les autorités ont allumé le brasier, on ne va plus se laisser faire. »

Lire aussi : Dinan : le QG des Gilets Jaunes démantelé

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A Dole et Lons-le-Saunier, des postes menacés dans les centres médico-scolaires

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Le centre médico-scolaire a organisé une manifestation devant ses locaux.

Le centre médico-scolaire de Dole a organisé une manifestation devant ses locaux après avoir appris la nouvelle.

En septembre 2019, les secrétaires des centres médico-sociaux du Jura pourraient passer de deux postes et demi à un poste et demi. C’est l’information qui leur a été donnée par le Directeur académique des services de l’Education nationale (Dasen). Le département compte actuellement un centre médico-social à Dole, un à Lons-le-Saunier et un à Saint-Claude. Michèle Larique, l’une des deux médecins de Dole, secrétaire académique au syndicat SNMSU-UNSA, explique :

Il y a un poste de secrétaire à mi-temps à Saint-Claude (qui n’est pas menacé), un à temps plein à Lons-le-Saunier, et un autre, également à temps plein, à Dole. Nous avons appris que les postes de Lons-le-Saunier et Dole vont passer à mi-temps.

A Dole, la secrétaire était déjà sur un poste à 80%.

Personne n’assure les 20% qui manquent. Quand elle n’est pas là, sa charge de travail se répercute donc sur les médecins et les infirmières, ce qui augmente leur charge administrative et diminue le temps prioritaire passé auprès des élèves.

Des rôles bien définis

Le centre médico-social de Dole est composé de 3 assistantes sociales scolaires, de 10 infirmiers et de 2 médecins. Chacun des postes a un rôle bien défini et des responsabilités nombreuses.

Les secrétaires s’occupent notamment la mise en relation avec les médecins et les infirmières, font le lien avec les écoles et les parents, gèrent les urgences, les services liés à la maltraitance, aux maladies transmissibles, ou encore aux parents décédés…

Les médecins assurent la visite médicale des enfants entre 5 et 6 ans. « Elle permet de déceler les troubles sensoriels, physiques, psychologiques ou liés à l’apprentissage », souligne Michèle Larique. Les enfants viennent généralement au centre avec leur famille. Parfois, le médecin se rend dans l’école. C’est le cas par exemple des écoles du quartier des Mesnils-Pasteur, situées en Réseau de réussite scolaire (RRS). Quand un enfant a une pathologie chronique, de l’asthme, une allergie ou du diabète par exemple, le médecin scolaire met en place, avec la famille et l’établissement scolaire de l’enfant (de la maternelle au lycée), un projet d’accueil individualisé (PAI).

Les infirmières assurent des visites auprès des élèves des écoles primaires. Dans les collèges, où elles sont basées à 70% du temps, elles assurent l’accueil, le soin, l’écoute. « De la ‘bobologie’ qui cache parfois des symptômes liés à l’entrée dans l’adolescence », précise Michèle Larique. Elles peuvent également intervenir dans les classes, avec des professeurs ou assistants sociaux, pour donner une éducation à la santé (alimentation, sommeil, sport, harcèlement, éducation sexuelle, addictologie, etc.)

Un « déficit de médecins » également

Pour la secrétaire académique du syndicat SNMSU-UNSA, la question de la santé scolaire est un vrai « paradoxe » :

On nous tient régulièrement de bons discours sur l’importance de la santé scolaire. Mais elle est en grande difficulté : il y a une vingtaine d’années, nous étions 14 médecins sur le département. Maintenant, nous ne sommes que 4. Il n’y a même plus de responsable départemental. Il y a un déficit de médecins chronique, et qui s’aggrave. 

Contactés, les services du Dasen ont confirmé la nouvelle, évoquant des raisons budgétaires, mais n’ont pas souhaité s’étendre sur le sujet.

VIDEO. Encore un incendie dans une salle de sport à Argentan

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Un incendie s'est déclaré mardi peu avant 22 heures dans la salle Michel-Pelchat.

Un incendie s’est déclaré mardi peu avant 22 heures dans la salle Michel-Pelchat. (© Le Journal de l’Orne)

 La série noire se poursuit à Argentan. Un incendie est survenu ce mardi 26 mars 2019 dans la salle de sport Michel-Pelchat.

Une quarantaine de jours après celui du gymnase André-Jidouard, un mardi soir déjà, et un mois après celui de la maison Fernand-Léger, le 26 février.

Mardi, à 21 h 55, la gardienne, et des volleyeurs du Patronage Laïque qui terminaient leur entraînement ont aperçu le feu qui a pris au niveau de la buvette.

Les sportifs ont tenté de l’éteindre avec un extincteur mais les fumées étaient déjà trop épaisses.

Lire aussi : VIDEO. Le gymnase André-Jidouard ravagé par un incendie à Argentan

Envahie par la fumée

Les pompiers ont pris le relais, avec la grande échelle d’Argentan, des fourgons d’Argentan, Chambois et Écouché.

Le lieutenant Christophe Natario, chef du centre de secours d’Argentan,détaille :

On est parti pour une fumée importante dans le gymnase, dans la partie tennis de table. Quand on est arrivé sur les lieux, il y avait un feu au niveau de ce qui semblerait être une buvette, à l’entrée principale. Il a été éteint rapidement par les pompiers ».

L’intervention s’est poursuivie en raison d’une importante fumée.

« On procède à la ventilation mécanique pour chasser toutes les fumées du volume pour, derrière, faire des reconnaissances plus approfondies.
Avec la caméra thermique, on va s’assurer qu’il n’y a pas des fumées accumulées surtout dans les parties hautes qui risqueraient de prendre feu ».

Lire aussi : Incendie dans le musée Fernand-Léger d’Argentan

La salle de tennis de table épargnée par le feu, pas par la suie

La salle de tennis de table de Michel-Pelchat, à Argentan, envahie par les fumées

La salle de tennis de table de Michel-Pelchat, à Argentan, envahie par les fumées (©Le Journal de l’Orne)

Pour le moment :

Je pense qu’il y aura davantage de dégâts dus à la fumée, qui laisse des traces de suie, qu’au feu qui n’a pas eu le temps de se propager à l’intérieur de tennis de table ».

Une trentaine de sapeurs pompiers sont sur place. « Il était prévu que ça monte en puissance, et avec l’expérience, ça a été dimensionné de façon à pouvoir gérer un feu important.
Un poste de commandement devait venir, et les officiers sont venus en véhicule léger pour armer ce PC. On l’a stoppé dès qu’on a eu la notion de feu éteint.
Par contre, on va quand même conserver sur place deux fourgons et l’échelle, le temps que la ventilation soit terminée ».

L’origine n’est pas encore déterminée. « Il faut espérer que ce ne soit pas un mauvais plaisantin », confie un intervenant.


Accident au Mesnil-Mauger. Un jeune de 17 ans décède après avoir été percuté par un camion

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Un jeune homme de 17 ans est décédé ce mercredi 27 mars 2019 après avoir été percuté par un camion alors qu'il circulait en scooter.

Un jeune homme de 17 ans est décédé ce mercredi 27 mars 2019 après avoir été percuté par un camion alors qu’il circulait en scooter. (©Le Pays d’Auge)

Mercredi 27 mars 2019, à 18h15, un accident de la circulation s’est produit sur la route départementale 16, sur la commune du Mesnil-Mauger (Calvados), au lieu-dit Écajeul, au niveau du Carrefour des Quatre Routes.

Un jeune homme, qui circulait en scooter, a été percuté par un poids lourd. La victime, âgée de 17 ans, est décédée. Le conducteur du poids lourd, quant à lui, est choqué mais n’est pas blessé.

Lire aussi : A13 : un homme en urgence absolue suite à une collision entre un poids lourd et une camionnette

À 19h30, la gendarmerie était toujours sur place. La route est fermée à la circulation et des déviations sont mises en place. 

Manche : la départementale 903 fermée pendant plusieurs jours

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À compter du lundi 8 avril et jusqu’au vendredi 12 avril prochain, la circulation des véhicules sera interdite sur la D903.

Il faudra bientôt prendre ses précautions avant de se lancer sur la départementale 903.  Du lundi 8 avril et jusqu’au 12 avril prochain, la circulation des véhicules y sera interdite.

Le chantier aura pour but de renouveler la couche de surface, notamment au niveau du pont de Sève situé à Baupte.

Accès facilité pour les riverains et les véhicules de secours

Sur cette route qui accueille plus de 2500 véhicules par jour, les accès seront tout de même facilités pour les riverains et les véhicules de secours lorsque la situation le permettra.

Lire aussi : Cherbourg : une rue fermée pour des travaux de réseau électrique

Une déviation est mise en place pour les véhicules légers par les départementales 903-24 et 971, pour les poids lourds, par les D971-903 et 900.

Seine-et-Marne. Pourquoi Fontainebleau peut redevenir la ville du cheval

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La Garde Républicaine a défilé devant 15.000 personnes dimanche

La Garde Républicaine a défilé devant 15.000 personnes dimanche (©Ville de Fontainebleau)

Un cri du cœur, venu du plus averti des passionnés : « je veux que lorsqu’on arrive en ville, un panneau ’Fontainebleau, ville du cheval’ soit affiché en grand’ ». Ce souhait, c’est celui du champion olympique Philippe Rozier. Amoureux de son sport, de son pays dont il a porté les couleurs sur la plus haute marche du plus prestigieux des podiums, il aime aussi sa région… et Fontainebleau. Impliqué dans le projet de remise en selle du Grand Parquet, il fait partie de ces têtes d’affiche qui pourraient aider Fontainebleau à surfer encore plus sur la vague équestre.

Une ville attachée au cheval

Le succès des festivités organisées ce week-end l’a démontré : les Bellifontains sont attachés à leur tradition équestre. Ils étaient des milliers à assister aux démonstrations au château de la Garde Républicaine, puis au défilé spectaculaire en centre-ville, pour fêter un anniversaire pas comme les autres : depuis 10 ans, Fontainebleau est la ville marraine du Régiment de cavalerie. « N’était-il pas naturel que Fontainebleau, ville impériale et cité du cheval par excellence, parrainât le dernier régiment monté de France, lui-même issu de la Garde municipale de Paris créée par Napoléon Bonaparte en 1802 ? », commente le Colonel Philippe Delapierre, Commandant le régiment de cavalerie de la Garde républicaine. Naturel, en effet !

Le Grand Parquet va rebondir

Un stade équestre parmi les plus prestigieux d’Europe, mais qui a besoin d’un second souffle : le sort du Grand Parquet inquiète les spécialistes. L’équipement, malgré les rénovations, ne semble plus au niveau pour accueillir les très grosses compétitions européennes. L’agglomération a décidé de s’occuper de ce dossier prioritaire, ainsi que la Région. Une importante réunion avec autour de la table l’ensemble du mouvement équestre a eu lieu vendredi. Il a été décidé la création d’un groupe de travail qui aura pour mission de définir précisement les besoins du Grand Parquet, et les investissements à faire pour « pérenniser l’attractivité de l’équipement » selon un communiqué commun du conseiller régional et maire de Fontainebleau Frédéric Valletoux et le président de l’agglo Pascal Gouhoury. Le groupe de travail devra proposer « un projet clair et consensuel avant l’été ».

A noter que la Région accompagnera le Pays de Fontainebleau dans cette démarche. A la clé, des travaux sont à attendre, avec plus de boxes, une modernisation des infrastructures et sans doute l’abandon de la fameuse pelouse du terrain d’honneur au profit du sable. En tout cas, les voyants sont au vert : « nous avons été particulièrement satisfaits de l’esprit constructif de la réunion », déclarent les deux élus.

La Solle s’offre un coup de jeune

Des travaux, un nouveau directeur dynamique et des animations originales pour faire découvrir le site : un vent de nouveauté souffle sur l’hippodrome de la Solle. Il s’agit là d’un atout considérable pour l’ADN équestre de Fontainebleau, mais le site reste encore trop méconnu du grand public.

La Solle accueille cette année plusieurs « Tiercés » et va continuer sa politique d’ouverture en proposant des animations originales : lors des portes ouvertes du 20 avril prochain, les parieurs pourront assister à un spectacle d’improvisation entre chaque course. Et au début de l’été, le festival pour enfants Hippop’, avec sa bataille d’eau géante, sera de retour avec deux fois plus d’animations. Le nouveau directeur Frédéric Descamps espère même attirer le public chinois.

Du cheval pour tous les écoliers

Voilà un autre projet qui va voir le jour à la rentrée de septembre : « on va faire en sorte que tous les élèves du primaire puissent avoir accès à des initiations d’équitation », annonce le maire Frédéric Valletoux. Les petits Bellifontains vont donc tous profiter d’une immersion dans chacun des trois piliers de la ville : une découverte de la forêt, du château… et désormais du cheval. De quoi, très jeune, sensibiliser les jeunes à l’importance du cheval à Fontainebleau… et en faire pourquoi pas de nouveaux ambassadeurs !
Yoann VALLIER

Au Havre, des stages gratuits pour faire découvrir le sport aux jeunes pendant les vacances

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La Ville du Havre propose des stages de sport gratuits pour les 6-17 ans, pendant les vacances.

La Ville du Havre (Seine-Maritime) propose des stages de sport gratuits pour les 6-17 ans, pendant les vacances. (©Illustration Adobe Stock.)

Dans le cadre de la sa politique publique « Le Havre en Forme », la Ville du Havre (Seine-Maritime) met en place des stages gratuits de découverte de la pratique sportive pour les jeunes de 6 à 17 ans pendant les vacances de printemps. Intitulée « Découvrez le sport », cette opération permet de découvrir gratuitement une trentaine de disciplines sportives.

Lire aussi : Le Havre en forme. Le sport au cœur d’une nouvelle politique de la ville

Une offre de sports variée

Les jeunes de 6 à 17 ans sont conviés à s’initier gratuitement à divers sports pendant deux semaines, du 6 au 22 avril 2019. Au programme : athlétisme, badminton, basket-ball, billard français, boxe éducative, activités nautiques, danse fitness, escalade, escrime, football féminin, football mixte, gymnastique, handball, hockey sur gazon, judo, karaté, lutte etc.

Athlétisme, judo, tennis de table, parcours-motricité… Des disciplines sont également proposées aux enfants adolescents intégrés et en situation de handicap des établissements spécialisés « CLIS, SEGPA, IME ». Renseignements au 02 35 19 81 96.

Des activités spécifiques pour les adultes

Des activités multisports en famille (jeux de ballons, jeux de raquettes) seront aussi organisées (à partir de 6 ans). À noter pour les adultes uniquement (à partir de 18 ans) : l’urban training (parcours de marche avec exercices de remise en forme en s’appuyant sur le mobilier urbain).

Lire aussi : Ces sports insolites à pratiquer en Normandie. Sabre laser, horse-ball, béhourd…

Infos pratiques :
Les inscriptions peuvent être effectuées jusqu’au 6 avril 2019, en ligne, ici, à l’Hôtel de ville ou dans les mairies annexes.
Renseignements au 02 35 19 45 45.
Les stages sont proposés à la semaine et la tenue de sport est obligatoire.

Lannion. Deux lapins massacrés dans leur enclos : le serial killer de retour ?

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Ce mercredi 27 janvier, ces deux lapins ont été retrouvés massacrés dans leur enclos à Lannion, l'un décapité, leur cadavres placés comme de façon rituelle, témoigne le propriétaire.

Ce mercredi 27 mars, ces deux lapins ont été retrouvés massacrés dans leur enclos à Lannion, l’un décapité, leur cadavres placés comme de façon rituelle, témoigne le propriétaire. (©Le Trégor)

A deux pas du centre-ville, un habitant de Lannion a retrouvé ses deux lapins massacrés, ce mercredi 27 mars vers 8h. Le propriétaire, qui souhaite rester anonyme, témoigne :

Des lapins extrêmement beaux, achetés il y a deux ans à Magasin Vert. Un couple, toujours ensemble. On les appelait les amoureux… 

Pour lui, autrement plus que des animaux domestiques : « Ce n’était pas seulement des bêtes ; des membres de la maison ». Au point qu’ils n’étaient pas dans un clapier : au centre du vaste enclos grillagé, derrière la maison, ils habitaient un véritable château en bois, entouré de lampes ! « J’ai tout construit moi-même ».

Touffes de poils et traces de pas

Mardi soir, c’est son fils, âgé de 16 ans, qui les avait nourris. De retour de voyage, il prenait comme à l’habitude le relais ce matin quand il a fait la terrible découverte.

Il y avait des touffes de poils un peu partout, et je les ai retrouvés sur le côté, tous les deux placés comme de façon rituelle. Un a été décapité, sa tête a été emportée, comme un trophée. L’autre a été frappé et tué.

Pas l’affaire d’un chien ni d’un renard : la porte était munie de deux crochets, dont l’un placé en hauteur. Des traces de pas sont nettement visibles, et la précision de la décapitation suppose un couteau particulièrement aiguisé. Ce qu’atteste un vétérinaire qu’a depuis consulté l’infortuné propriétaire.

A lire aussi : Le mystérieux tueur de lapins a encore frappé autour de Lannion

« Ça s’est passé pendant la nuit »

Le fameux tueur de lapins qui sévit dans le Trégor depuis quelques mois, ce Lannionnais en a bien sûr entendu parler. Faut-il faire le lien, voir-là l’acte d’un « copieur », ou le résultat de quelque rite d’initiation bête et méchant ? Il se pose bien des questions et ne cache pas son inquiétude :

Quand je les ai retrouvés, les cadavres étaient déjà froids. Ca s’est passé pendant la nuit, ils ont tué dans ma maison ! Il m’arrive de sortir tard en peignoir, il se serait passé quoi si j’avais surpris le ou les coupables en flagrant délit avec ce couteau aiguisé ? Et il y a mon fils à la maison… 

Horrifié, il a pris la scène en photo. Pour témoigner. Depuis, il a enterré ses « amoureux » sur le côté de la maison, recouvrant cette tombe de petites pierres.

« Il faut alerter la population »

Une chose est sûre, il ne les remplacera pas. 

Il faut alerter la population. C’est le seul cas où on a pris la tête. S’il y a des gens dans la même situation, qu’ils me contactent par l’intermédiaire du Trégor. Je voudrais même parler à toutes les victimes précédentes et commencer un mouvement pour stopper cette horreur. On ne peut pas dire que c’était seulement des bêtes et en rester là. Je n’arrêterai jamais jusqu’à ce que je trouve les coupables.

Des policiers se sont rendus sur place dans l’après-midi pour faire les constatations d’usage. Depuis mars 2018, une centaine de lapins ont été tués dans le Trégor. En décembre dernier, 7 de plus avaient été retrouvés morts à Minihy-Tréguier.

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