Jean-Paul Gallorini, entraîneur de chevaux à Maisons-Laffitte et président de Sauvons-Maisons Laffitte. (©78 actu)
Cette décision de fermer l’hippodrome de Maisons-Laffitte en 2020 vous surprend-elle ?
« C’est dans la continuité des choses. Si on n’avait pas eu Jacques Myard ça ferait bien longtemps qu’il n’y aurait plus d’hippodrome. Concernant la situation actuelle, le maire parle bien, mais maintenant on attend des actes. C’est la finalité qu’il faut voir. »
Et concernant le centre d’entraînement, êtes-vous inquiet ?
C’est pareil, cela fait 60 ans qu’on parle de le fermer. Ce qu’il fallait faire, à mon avis, pour le remettre à flot, c’était de ramener 200 ou 300 chevaux. Quand les propriétaires de Newmarket veulent venir à Maisons-Laffitte, on leur dit d’aller à Chantilly…
Faut-il faire un lien entre la fermeture de l’hippodrome et les travaux de ParisLonchamp selon vous ?
Ils ont voulu faire de Lonchgamp la vitrine des courses françaises de par le monde. D’accord, mais quand on a les moyens de le faire ! Et cela, ils le font avec notre argent. Les trois dernières réunions de l’année ont été transférées à Chantilly ou à Saint-Cloud. À quoi cela servait de faire Longchamp dans ce cas ? Cet hippodrome a été construit par un architecte qui n’avait jamais mis les pieds sur un champ de course. Le problème de France Galop, c’est qu’ils ont trop de pouvoir. Ils ont commencé à Versailles et ont fini dans une chambre de bonne en leasing, et tout cela avec notre argent. Mais eux ont toujours le train de vie d’un nabab. »