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Acte 20 des gilets jaunes : ce qui est prévu pour la journée de mobilisation samedi, à Toulouse

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Un acte 20 des gilets jaunes est prévu à Toulouse, samedi 20 mars 2019.

Un acte 20 des gilets jaunes est prévu à Toulouse, samedi 20 mars 2019. (©Pablo Tupin-Noriega/Actu Toulouse)

Samedi 30 mars 2019 sera donc l’acte 20 des gilets jaunes. La mobilisation se poursuit à Toulouse, avec une nouvelle journée de contestation dans les rues de la Ville rose. Un nouvel appel au rassemblement a été lancé sur les réseaux sociaux, à l’initiative de plusieurs collectifs de gilets jaunes de Toulouse, ainsi que de l’association Handi-Social.

Contre les privatisations  

Sur l’événement Facebook de la mobilisation, les organisateurs appellent à protester contre « la privatisation des aéroports de Paris, de la Française des Jeux et d’Engie, la suppression des tarifs réglementés du gaz et la modification des seuils sociaux ». 

Mobilisation pour le logement

Pour ce vingtième samedi de mobilisation, il est également question de contester « la fin de la trêve hivernale ». Les organisateurs poursuivent : 

La pénurie de logements sociaux, la précarité au sein du monde du travail ne permet pas à tout le monde d’accéder à un logement décent.

Et d’ajouter parmi les revendications : « Nous dénonçons les remises à la rue printanières qui vont venir grossir le nombre de citoyen(e)s sans domicile fixe ». Ainsi, une mobilisation concernant le logement est organisée à 10 heures au métro Jean-Jaurès et pourrait se poursuivre jusqu’en début d’après-midi avec le concours du collectif Y’a pas d’arrangement, ainsi que de l’association Droit au logement (DAL) 31. 

Le Capitole à nouveau interdit

Le rassemblement pourrait se poursuivre en début d’après-midi. Pour l’heure, aucun point de rendez-vous n’a été annoncé sur les réseaux sociaux par les organisateurs. Seul l’horaire a été communiqué : 14 heures. Toutefois, aucun de ces rassemblements n’a été déclaré en préfecture. Par ailleurs, les manifestants ne pourront, comme samedi 23 mars, se rendre sur la place du Capitole. 

Lire aussi : Toulouse. Les gilets jaunes à nouveau interdits de manifestation sur la place du Capitole pour l’acte 20

L’intersyndicale contre la « loi Blanquer » le matin

Par ailleurs, une première manifestation, déclarée auprès de la préfecture, se déroulera dans la matinée à Toulouse. L’intersyndicale éducation appelle « au refus de la ‘loi Blanquer’, le retrait de Parcours Sup et la mise en place d’un véritable service public pour une éducation de qualité. » Le cortège doit se rassembler à partir de 11 heures place Arnaud-Bernard et a annoncé défiler sur les boulevards jusqu’au monument aux Morts.

Sécurité renforcée

Pour assurer le respect de l’arrêté préfectoral, « un dispositif de sécurité renforcé sera mis en place dans le centre-ville ». Blindés, canons à eau ou encore l’hélicoptère de la gendarmerie pourraient à nouveau être mobilisés samedi. Par ailleurs, la préfecture a annoncé prendre d’autres dispositions concernant l’achat au détail de carburant, le transport d’armes ainsi de produits inflammables et pyrotechniques.

Les transports perturbés plus tôt que d’habitude

Du côté des transports, plusieurs perturbations sont à prévoir tout au long de la journée. Tisséo annonce en effet qu’à partir de 10h45, la Navette Aéroport ainsi que les lignes de bus L1, L7, L8, L9, 14, 15, 23, 29, 31, 39, 44, 45, 63 et 70 sont déviées. La Navette Centre-Ville est suspendue. À partir de 13h30, les lignes 12, 13 et 27 seront également déviées.

Les déviations mises en place facilitent les correspondances avec les lignes A et B du métro qui, pour l’heure, ne sont pas annoncées comme perturbées, tout comme les deux lignes de tramway.

Jardins et marchés fermés

Enfin, la mairie de Toulouse a annoncé fermer les jardins du Grand Rond, Royal et Compans Caffarelli à partir de 13 heures. Les marchés du Cristal, d’Arnaud-Bernard, de Jeanne-d’Arc, du Capitole et du square De-Gaulle fermeront également à 13 heures.


Condé. Deux ans ferme pour un détenu "qui fait l'éloge des attentats du 5 mars"

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Un détenu de 42 ans a été condamné à deux ans de prison pour outrages, violences et menaces de mort sur du personnel pénitentiaire et apologie publique d'un acte de terrorisme.

Un détenu de 42 ans a été condamné à deux ans de prison pour outrages, violences et menaces de mort sur du personnel pénitentiaire et apologie publique d’un acte de terrorisme. (©L’Orne-Hebdo)

Un détenu de 42 ans a été condamné, ce vendredi 29 mars par le tribunal correctionnel d’Alençon, à deux ans de prison ferme pour outrages, menaces de mort et violences commises à l’endroit de cinq surveillants et d’un agent administratif et pour apologie publique d’un acte de terrorisme.

Lire aussi : Attaque terroriste à la prison d’Alençon. Le détenu voulait « venger » l’auteur des attentats de Strasbourg

Mardi 26 mars, alors qu’il avait été placé au quartier disciplinaire, il a refusé de manifester le moindre mouvement à l’heure du réveil, vers 7 h 30. Il a alors menacé un agent et sa famille. Des propos réitérés auprès du médecin qui est venu l’ausculter puisqu’il avait annoncer faire une grève de la faim pour obtenir son transfert dans une autre prison. 

Un manche de brosse à dents taillé en pointe dans la cellule

A midi, ce 26 mars, il a tenté de brûler un papier avec l’allume cigare de la cellule.

A 13 h 25, alors qu’une agent administratif venait lui faire signer un document, le détenu a menacé « de crever un œil au premier qui rentre » avant de dissimuler un objet sous son lit.

A 14 h 30 pour la signature d’un document supplémentaire, il a ouvertement annoncé au surveillant qui encadrait l’agent qu’il « regrettait qu’il n’ait pas été victime de coups de couteaux en céramique » avant de le menacer de mort d’un « je vais te crever », de crier à plusieurs reprises « Allahou Akbar » et de réclamer son transfert. Il a alors jeté son flacon de gel douche contre la grille non sans préciser qu’il contenait son urine. Des projections du contenu de ce flacon ont atteint l’agent administratif et des surveillants.

Vers 15 h, les agents équipés, « et accompagnés des Eris en soutien » ont procédé à la fouille de sa cellule. Un manche de brosse à dent taillé en pointe a été retrouvé « dissimulé derrière le bloc sanitaire ».

Le détenu s’est ensuite agité à l’heure de « son double menottage nécessaire pour la fouille au corps avant d’être envoyé en promenade ». Il a réitéré des insultes à l’endroit des surveillants et a craché sur l’un d’eux.

28 compte-rendus d’incidents en un mois

Le détenu de 42 ans a immédiatement nié tous ces faits. « Je ne suis pas radicalisé, je ne suis pas musulman, je ne parle pas arabe », a-t-il fait savoir.

Lire aussi : Condé. Le détenu crache sur deux surveillants et frappe un troisième : deux mois ferme

vendredi 29 mars, dans le box des prévenus, il a campé sur sa position.

« Je n’ai pas dit cela, ni jeté le gel douche et j’ai porté plainte pour agression sexuelle après la fouille au corps. Ma détention à Condé est inadmissible. Les surveillants mettent des coups de pied dans la grille pour nous réveiller. Mais quoi je dise, j’aurai tort ! Pourquoi au bout de six mois à me tenir tranquille, j’aurai fait l’imbécile alors que je sors bientôt ? »

Son casier judiciaire fait état de 25 condamnations « dont 11 pour outrages voire violences sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

Dans la précédente prison où il était affecté, il a fait l’objet de « 28 compte-rendus d’incidents en un mois », rapporte la présidente pour justifier sa présence au centre pénitentiaire de Condé.

« Il souhaitait que ses propos aient une dimension publique »

La procureure de la République note que ce sont, au fil des années de détention du prévenu :

« 40 comptes-rendus d’incidents » qui ont été enregistrés à son encontre « donc nous ne sommes pas face à un profil qui ne fait pas de difficultés et son casier judiciaire révèle aussi une intolérance à la frustration et une réticence à l’autorité avec pléthore d’outrages. Cela justifie sa présence à Condé ! »

Elle rappelle qu’en raison de son annonce de la grève de la faim, il fait « l’objet de vérifications particulières pour sa sécurité ». Il doit donc se manifester quand ça lui est demandé. Elle ajoute que « les surveillants sont en reprise d’activité normale à Condé, leur intérêt est donc que le centre pénitentiaire fonctionne normalement. Quel serait leur intérêt d’inventer un incident ? »

Lire aussi : Prison de Condé. Ce que les surveillants ont obtenu auprès de l’administration pénitentiaire

Le détenu avait été placé au quartier disciplinaire par les Eris.

Le détenu avait été placé au quartier disciplinaire. (©L’Orne-Hebdo)

La représentante du Parquet insiste sur la gravité de l’apologie publique d’un acte de terrorisme :

« Il s’est réjoui et a fait l’éloge de l’attentat du 5 mars. Il souhaitait que ses propos aient une dimension publique en les proférant fort jusqu’à être entendus dans la coursive, sans savoir qui y était. La prison est un lieu public accessible sous certaines conditions notamment au procureur de la République et aux députés. Ses propos sont intolérables, notamment pour les surveillants particulièrement marqués par l’attentat du 5 mars qui a engendré de graves blessures de deux d’entre eux. »

Dans le même temps, elle considère que « ces faits ne sont pas très étonnants de la part de ce détenu compte-tenu de son profil, de ses antécédents, de son attitude en détention qui lui a valu son transfert à Condé. Il s’est tenu à carreau six mois mais n’a pas pu davantage ». Elle requiert alors trois ans de prison ferme à son encontre.

« J’ai une famille qui m’attend dehors »

Après la plaidoirie de son avocate, le détenu a annoncé qu’il « ne cautionne pas ce qu’ont fait ces gens là donc je n’ai rien dit de cela. Ma sortie est prévue fin 2021 et j’ai une famille qui m’attend dehors ».

Le tribunal a finalement condamné ce détenu de 42 ans à deux ans de prison ferme.

Il devra, en outre, dédommager l’agent administratif à hauteur de 800 €, trois des surveillants à hauteur de 500 € et deux autres à hauteur de 400 €.

Loire-Atlantique : au salon de l'agriculture, ils sont les as de la boucherie

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Adeline Maingueneau, entourée de Charles Champain et Thomas Guyomar (à gauche), à l'issue de l'épreuve.

Adeline Maingueneau, entourée de Charles Champain et Thomas Guyomar (à gauche), à l’issue de l’épreuve.

Le Clissonnais Charles Champain et la Bernardine Adeline Maingueneau ont remporté le premier concours interrégional de boucherie qui se tenait au salon de l’agriculture à Paris, en février dernier. Les deux apprentis étaient associés à Thomas Guyomar, champion du Monde et d’Europe de la discipline, ouvrier à Nantes. Le trio a apporté la médaille d’or à la région Pays-de-la-Loire.

Lire aussi : Chambre d’agriculture de Loire-Atlantique : et si la victoire de la Confédération paysanne était annulée ?

Tels trois mousquetaires, ils croisent leur pic en cette fin d’épreuve. Satisfaits du travail réalisé. Témoignage d’une cohésion alors que quelques semaines auparavant, ils ne se connaissaient pas. Charles Champain, Adeline Maingueneau et Thomas Guyomar seront sacrés champions de France de boucherie. Les premiers de l’histoire du salon de l’agriculture.

[CONCOURS]A l’occasion du Salon international de l’agriculture qui se tiendra du 23 février au 3 mars, la…

Publiée par Les bouchers, bouchers-charcutiers de France sur Vendredi 15 février 2019

En effet, lors du dernier rendez-vous de la plus grande ferme de France, la CFBCT (confédération française de la boucherie, charcuterie, traiteurs) avait décidé d’organiser un concours pour mettre en avant les savoir-faire de la profession. Une confrontation interrégionale.

Equipe mixte

« Peu avant les fêtes, on a appris que le syndicat départemental cherchait à constituer une équipe. Il fallait qu’elle soit composée au moins d’un apprenti et qu’elle soit mixte, » explique le Clissonnais Charles Champain, 19 ans. L’apprenti à la boucherie des Gourmets à Nantes et en formation à l’Esfora à La Roche-sur-Yon a tout de suite été partant. Tout comme Adeline Maingueneau, d’un an sa cadette, apprentie à la boucherie Epiard au Bignon, tout en se formant au Cifam de Sainte-Luce-sur-Loire.

Le duo qui passe respectivement un brevet professionnel et un certificat technique des métiers en juin prochain a déjà l’habitude des concours : ils ont tous les deux atteint le niveau régional des meilleurs apprentis de France. Autre point commun : ils ont tous les deux découverts le métier à la boucherie Proux à Clisson, lors de leur stage de collège.

Un champion du monde dans l’équipe

Pour les épauler, un homme encore plus rodé aux concours : Thomas Guyomar. L’habitant de Bouaye, ouvrier à la boucherie Louërat à Nantes, est surtout connu dans le milieu pour avoir cumulé sur les douze derniers mois le titre de champion du monde (en mars 2018 à Belfast) et d’Europe (en janvier dernier à Lyon lors du Sirah, rendez-vous mondial de la restauration et de l’hôtellerie).

Lire aussi : Salon de l’agriculture : Lucifer, un taureau de Vendée, décroche la 2e place d’un concours

Un employé de 29 ans qui est un vrai féru de ces événements et un passionné du métier. Si certains connaissent par cœur le palmarès des 50 dernières années du Tour de France ou de Roland-Garros, lui sait réciter le nom de tous les meilleurs ouvriers de France depuis les années 80. Un atout de poids pour l’équipe ligérienne.

Veau, Volailles, porc, boeuf, agneau

« Malgré les emplois des uns et des autres, on a réussi à se réunir deux fois avant l’épreuve pour harmoniser nos compétences, » souligne la jeune femme de La Bernardière. Car le groupe devait faire valoir son professionnalisme aussi bien sur l’agneau que le veau, le bœuf, les volailles ou encore le porc.

« On s’est réparti les tâches et on a pu un peu s’entraîner en fonction, précise Thomas Guyomar. Parce que ce n’est pas la même chose que de préparer une macreuse (bœuf) ou des côtes (agneau) ».

Savoir-faire en héritage

Le jour même, sur le ring porcin du Pavillon 1, le trio a œuvré pendant 4 heures, au milieu des milliers de visiteurs. « On a beau s’être préparé, ce n’est jamais comme on s’y attendait. Le poids, le taux d’engraissement voire la race de l’animal font qu’il y a une part d’incertitude. Par exemple, pour le porc, on avait un noir de Bigorre, ce qui n’est pas une viande classique, » exprime l’aîné de l’équipe qui a fait office de coach durant l’épreuve.

Le public a pu apprécier l’art du ficelage, de la découpe mais aussi de la présentation de la boucherie française. Le savoir-faire en héritage était d’ailleurs le thème du concours. Derrière les Pays-de-la-Loire, le podium a été complété par le Rhône-Alpes et les Hauts-de-France.

 

Ils équilibrent le corps et l'esprit, rencontre avec des psychomotriciens de Normandie

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Intervenant dans l'ensemble du champ médico-social, les psychomotriciens souhaitent donner plus de visibilité à leur profession. Ils organisent leur première journée régionale normande à Rouen (Seine-Maritime), le 30 mars 2019.

Les psychomotriciens organisent leur première journée régionale normande à Rouen (Seine-Maritime), le 30 mars 2019. (Illustration ©Adobe stock)

Avec le développement des différents plans gouvernementaux (autisme, alzheimer, petite enfance, psychiatrie), les psychomotriciens prennent de plus en plus de place dans les parcours de soin des patients. Profession paramédicale assez jeune et en plein essor, elle s’avère encore peu connue du grand public.

Samedi 30 mars 2019, ces praticiens tiendront leur première journée régionale normande de psychomotricité à destination des professionnels et des étudiants au CHU de Rouen (Seine-Maritime). À cette occasion, 76actu est allé à la rencontre de membres de l’association des psychomotriciens de Haute-Normandie (APHN276), organisateurs de l’événement.

Lire aussi : Cancer. Les dernières avancées médicales expliquées par des spécialistes de Rouen

Leur outil de travail, c’est le corps

« Les psychomotriciens travaillent sur la personne dans sa globalité », explique Michèle Caillou, une des membre du comité organisateur. Ils repèrent et interprètent les signes d’une souffrance mentale via sa correspondance corporelle afin d’intervenir. Quand ça va mal, cela se voit souvent dans la façon qu’ont les gens de se tenir, par leurs gestes, la tension dans leur corps, etc. », résume-t-elle.

Pour aider le patient, le psychomotricien établit ou rétablit l’équilibre entre le corps et l’esprit à travers le relationnel et des techniques corporelles. « Les corps, le nôtre et celui du patient, sont nos outils de travail », souligne une autre membre du comité, Sylvie Varin. À travers des activités très diverses et « si possible ludiques » — le jeu, le sport, les arts plastiques, la musicothérapie, la relaxation ou même l’équithérapie — le but est « d’améliorer la façon d’habiter son corps et de s’adapter à son environnement ».

D’un trouble du comportement à un syndrome post-traumatique en passant par une déficience intellectuelle, sensorielle ou encore la peur de passer un examen, les psychomotriciens interviennent sur un large spectre de problématiques. « Au départ, nous étions surtout présents auprès des enfants, raconte Marie-Claire Authenac, première présidente de l’APHN276. Puis nous nous sommes rendus compte que la façon d’intervenir offraient de nombreuses possibilités avec un public plus large, notamment les personnes plus âgées. »

Lire aussi : Vivre avec des Toc, un malade témoigne : « Nous ne sommes pas des attardés »

Le remboursement, un parcours du combattant

La grande amplitude du champ d’application amène souvent les psychomotriciens à travailler en réseau avec d’autres intervenants comme les psychologues, les psychiatres, les enseignants, les orthophonistes, les kinésithérapeutes ou les ergothérapeutes. Contrairement à la plupart de ces activités et malgré sa préconisation dans de nombreux cas, la psychomotricité n’est pas systématiquement remboursée par l’Assurance maladie.

Obtenir le remboursement d’une prise en charge peut même s’apparenter à un parcours du combattant. « Quand elle a lieu dans une structure publique, cela ne pose pas de problème, mais le public est saturé », détaille Michèle Caillou. En libéral, il est nécessaire de déposer une demande à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). « Les handicaps avérés sont pris en charge, mais la procédure est lourde. »

La psychomotricité devient pourtant incontournable. En plein boom, elle est pratiquée par une centaine de professionnels en Seine-Maritime. Un essor encouragé par les pouvoirs publics avec la création de deux écoles en Normandie (sur les 14 en France), à Rouen il y a quatre ans et à Alençon il y a deux ans. Avec des événements comme la journée régionale, les psychomotriciens espèrent donner plus de poids et de visibilité à leur spécialité.

« Nous souhaitons aussi devenir un levier de réflexion au niveau régional, en apportant notre vision des choses. » Pour se faire, ils accueilleront samedi 30 mars des intervenants de plusieurs disciplines. À travers des ateliers et des tables rondes, ils débattront de la question du temps, celui des familles et des différents praticiens, dans des prises en charge qui se veulent de plus en plus précoces.

Infos pratiques
Journée régionale normande des psychomotriciens, samedi 30 mars 2019 à l’ERFPS, sur le site du CHU de Rouen. Plus d’informations sur le site de l’APHN276.

Le programme de la première journée normande des psychomotriciens à Rouen.

Le programme de la première journée normande des psychomotriciens à Rouen. (©APHN276)

Les salariés de Florette en grève à Lessay

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Environ 70 personnes étaient réunies vendredi matin, une cinquantaine sur l'heure de midi.

Environ 70 personnes étaient réunies vendredi matin, une cinquantaine sur l’heure de midi. (©DR)

Il y a eu la goutte de trop. Les salariés de l‘entreprise Florette, basée à Lessay, ont débrayé jeudi et vendredi, devant leur usine. Après des négociations salariales qu’ils jugent « décevantes », les syndicats ont exprimé leur mécontentement sur plusieurs sujets. Alain Ménard, délégué syndical CFDT, explique :

On nous demande de travailler les jours fériés, à partir du lundi de Pâques. En revanche, on ne nous propose pas de nous indemniser en conséquence. On le sait, il faut répondre à la demande et notre activité a ses exigences. Mais il faudrait quand même un peu plus de considération.

Les salariés grévistes espèrent qu’une prime pourra être mise en place pour les salariés qui travaillent durant les jours fériés et que le volontariat prime.

Ils espèrent également une augmentation de leur salaire.

Pas de grève depuis 10 ans

Environ 70 personnes ont débrayé devant le site de Lessay. Une mobilisation rare : la dernière remonterait à dix ans.

Les salariés, qui n’ont pas reçu la prime Macron, attendent un geste de la part du groupe qui emploie 2 500 personnes sur cinq sites en France.

Certains travaillent ici depuis 20 ou 30 ans, dans le froid, avec une certaine pénibilité du travail. Chaque année, on voit la courbe des avantages qui diminue et les besoins qui augmentent. On veut plus de reconnaissance.

Négociations en cours

Des négociations ont été entamées avec le direction. La poursuite ou non du mouvement n’a pas encore été actée. Déjà, Alain Ménard note des avancées :

La question du volontariat devrait accepté et des échanges sont en cours concernant la prime pour les jours fériés. On attend la suite des échanges.

Les Fatals Picards sortent un nouvel album, et entament une tournée nationale

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Les Fatals Picards sortent un nouvel album, "Espèces menacées", le vendredi 26 avril 2019.

Les Fatals Picards sortent un nouvel album, « Espèces menacées », le vendredi 26 avril 2019. (©Geronimo Potier)

Vous les avez sûrement déjà entendus, et peut-être même vus en concert : les Fatals Picards font partie intégrante du patrimoine musical Nordiste. Le groupe sortira un nouvel album, « Espèces menacées », le vendredi 26 avril 2019. Nous avons rencontré Laurent Honel, guitariste du groupe, à Lille (Nord), qui est revenu sur la création de ce nouvel ovni de la scène rock française.

Le Splendid complet

Ce nouvel album sera présenté au Splendid de Lille, le soir-même de sa sortie. Si le concert affiche déjà complet, les amateurs du groupe pourront aussi les voir ce samedi 30 mars 2019 à Saint-Saulve (Nord), pour le festival A Travers chants. Ils reviendront ensuite à Bray-Dunes (Pas-de-Calais) le 1er juin, puis pour quelques dates cet été, en Belgique. 

C’est toujours un plaisir de jouer à Lille, c’est ‘comme à la maison’. Et on est heureux de constater que les dates se remplissent assez vite, partout en France ! » se réjouit Laurent.

Le groupe, qui fêtera ses 20 ans d’existence en 2020, retrouve son public aux quatre coins de la France pour cette tournée 2019, qui s’annonce déjantée !

Lire aussi : Lille. Musique : Efyx sort « Y boy », un premier album inspiré et riche d’influences

L’humour sérieux de « rockeurs décalés »

Quand on lui demande « pourquoi le titre ‘Espèces menacées’ ? », Laurent nous explique : « Le titre est venu après avoir écrit les chansons. Jean-Marc Sauvagnargues, le batteur, a été le premier à en parler. En y prêtant attention, on s’est rendus compte qu’ ‘Espèces menacées’ collait bien à toutes les chansons. »

Il ajoute, avec le sourire :

On est des ‘rockeurs décalés’, qui se permettent de dire des choses que d’autres ne disent pas. On est en quelque sorte une espèce en voie de disparition.

Si les Fatals Picards ont beaucoup d’humour et savent comment créer une ambiance festive, ce ne sont pas des « rigolos ».

« Dans nos chansons, nous parlons de sujets qui nous tiennent à cœur, qui ne sont pas toujours très drôles », explique Laurent. Une inspiration qui trouve sa source dans le tout-venant : ce qu’ils lisent dans la presse, ce qu’ils vivent, et leurs convictions personnelles. « C’est du cas par cas. Ça dépend des circonstances », spécifie le guitariste auteur-compositeur.

Les chansons plus tristes, engagées, je les écris souvent dans mon coin, alors que les plus barrées (comme notre version décalée de ‘Banana split ou ‘Sucer des cailloux’) se font en équipe.

Amours de jeunesse d’Angela Merkel

« Chaque chanson a son histoire », explique Laurent. Il nous conte celle du morceau dont il avait d’abord le fond musical (inspiré des années 80). Il est devenu un titre retraçant l’histoire des amours de jeunesse d’Angela Merkel. Il évoque aussi celle inspirée d’un fait divers : un agriculteur, père d’un jeune homme handicapé dont il ne pourra plus s’occuper, se donne la mort.

Les Ku Klux Klan et la dynastie Kim – « God save the Kim » – en prennent aussi pour leur grade dans cet album, qui s’inscrit dans la continuité des valeurs portées par les Fatals Picards.

Nous sommes pour la pluralité des personnalités, des expériences, qui fait la force de certaines idées. Nous gardons toujours cette identité.

Une liberté d’expression qui tient à cœur aux musiciens du groupe qui, pour la troisième fois, sortent un album en financement participatif. 

Lire aussi : Musique. Les Rappeurs en carton sortent leur nouvel EP, « Original, vol. 1 »

Un entourage au top !

Pour proposer des prestations de qualité, les Fatals Picards s’entourent de professionnels (du Nord, s’il vous plait !).

Nous sommes des musiciens. Ecrire et composer, faire des concerts, on sait faire. Mais pour le reste, on s’entoure de gens compétents.

Et pour cause : David Vallet a réalisé leurs clips, et Le Gallodrome a confectionné des tee-shirts et une affiche personnalisée sur-mesure. Ainsi les Fatals Picards continuent leur parcours (ré)créatif. Les titres de ces survivants du rock festif français sont bien sûr à écouter sans modération !

Lire aussi : Vendredi sur mer, Jeanne Added, Georgio, Lou Douillon… Le programme des Paradis artificiels

Pour en savoir plus et/ou suivre les actualités du groupe, rendez-vous sur le site officiel des Fatals Picards ou suivez-les sur Facebook.

Gilets jaunes : retour en centre-ville de Caen avec une manifestation "régionale" pour l’acte 20

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Les Gilets jaunes vont retrouver la place du théâtre de Caen (Calvados) pour l’Acte 20, samedi 30 mars 2019.

Les Gilets jaunes vont retrouver la place du théâtre de Caen (Calvados) pour l’Acte 20, samedi 30 mars 2019. (©MG/Liberté Caen)

Après un rassemblement inédit à Hérouville pour l’acte 19, samedi 23 mars 2019, les Gilets jaunes de Caen (Calvados) annoncent vouloir retrouver le centre-ville samedi 30 mars. L’acte 20 se déroulera donc à Caen.

Lire aussi : Gilets jaunes à Hérouville : marche pacifique, débordements en fin d’après-midi

Retour de la manifestation le matin

Depuis le début du mouvement le 17 novembre 2018, un rassemblement d’envergure régional a été évoqué en centre-ville de Caen à plusieurs reprises. Mais plusieurs éléments laissent penser que ce pourrait être pour ce samedi 30 mars. Sur les réseaux sociaux, et depuis plusieurs jours, il est ainsi évoquée une « coordination avec les relais régionaux ».

Les Gilets jaunes de Caen annoncent effectivement un rassemblement sur la place du théâtre. Il est programmé à 10h « pour maximiser la mobilisation » alors que les derniers rendez-vous à cet endroit le samedi, étaient prévus pour l’après-midi.

La Préfecture n’interdit pas la manifestation à Caen

Il est probable que des Gilets jaunes originaires de Seine-Maritime rejoigne donc la mobilisation caennaise. La préfecture seinomarine a interdit les rassemblements dans l’hyper centre-ville de Rouen. Ce n’est pas le cas de la préfecture du Calvados qui n’a pas pris d’arrêté dans ce sens. Elle rappelle cependant que la manifestation n’est pas déclarée, comme celles des samedis précédents. Lors de l’Acte XVIII, partis de la place du théâtre, les Gilets jaunes avaient été contraints de changer leur itinéraire d’entrée de jeu, face à la mobilisation des force de l’ordre qui les empêchaient de passer sur la rue de Bernières. 

Lire aussi : EN IMAGES. Les Gilets jaunes privés d’hyper centre à Caen par la police pour l’Acte XVII

Val-d'Oise. Les gendarmes interpellent les cambrioleurs de boulangeries

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Les gendarmes de la brigade de recherche de l'Isle-Adam (Val-d'Oise) ont interpellé trois individus soupçonnés d'avoir commis seize cambriolages.

Les gendarmes de la brigade de recherche de l’Isle-Adam (Val-d’Oise) ont interpellé trois individus soupçonnés d’avoir commis seize cambriolages. (©Illustration Actu.fr)

Ils s’attaquaient depuis le début de l’année aux boulangeries du Val-d’Oise.

Trois cambrioleurs originaires d’Arnouville ont été interpellés par les gendarmes de la brigade de recherche de L’Isle-Adam la semaine dernière. Ils ont été placés en détention provisoire dans l’attente de leur jugement.

C’est à la suite de deux vols par effraction commis à Champagne et à Viarmes que les militaires débutent leur enquête le 30 janvier dernier. Des vols commis avec le même mode opératoire.

Un véhicule repéré par les caméras de surveillance

Après avoir neutralisé le boîtier de commande du rideau métallique, ils avaient forcé la porte des commerces par pesée. Ils avaient alors fait main basse sur l’argent se trouvant dans les caisses pour un montant total de 700 euros. 

En visionnant les images filmées par les caméras de vidéosurveillance, les enquêteurs repèrent trois individus, mais surtout le véhicule qu’ils ont utilisé pour prendre la fuite.

Un Citroën Nemo immatriculé au nom d’une société de Villiers-le-Bel. Une entreprise fictive créée par les malfaiteurs afin qu’on ne puisse remonter leurs traces.

Le véhicule avait, par ailleurs, été repéré lors de cambriolages commis quelques jours plus tôt à Écouen, Gonesse et Sarcelles.

Seize cambriolages à leur actif

Les investigations des gendarmes de L’Isle-Adam leur ont permis d’identifier l’équipe de cambrioleurs qui est soupçonnée de s’être attaquée à seize commerces entre le 21 janvier et le 8 mars.

Quatre suspects ont ainsi été placés en garde à vue, l’un d’eux ayant finalement été laissé libre. Les trois autres ont été déférés devant un magistrat du parquet de Pontoise.

Deux hommes de 21 et 25 ans, seront jugés en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Pontoise le 18 avril. Le troisième, âgé de 18 ans mais mineur lors des faits, sera jugé en mai.


Protection du littoral : venez aider à nettoyer la mare de Vauville

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La réserve naturelle nationale de la mare de Vauville abrite de nombreux amphibiens, espèces protégées par la loi.

La réserve naturelle nationale de la mare de Vauville abrite de nombreux amphibiens, espèces protégées par la loi. (©Géraldine LEBOURGEOIS)

La réserve naturelle de Vauville est un site protégé remarquable du département, accueillant près de 2300 espèces.

Du fait de sa position littorale, la réserve est soumise aux aléas climatiques et recueille de nombreux déchets déposés par la mer et le vent (bouteilles en plastique, verres, polystyrènes, sacs…). Ces déchets constituent des éléments perturbateurs du milieu, des espèces et du paysage.

Lire aussi : La Hague : les amphibiens de la mare de Vauville sont prioritaires sur la route

Un chantier bénévole de nettoyage

C’est pourquoi le Groupe Ornithologique Normand, gestionnaire de la réserve de Vauville depuis 1983, organise un chantier bénévole de nettoyage de la réserve et de la plage le samedi 30 mars à partir de 10 h. Rendez-vous au parking de l’entrée principale de la réserve naturelle, près du camping municipal de Vauville.

Ce chantier est l’occasion de participer à l’amélioration de la qualité des paysages de la Hague qui abritent un faune et une flore remarquable.

Prévoyez un pique-nique pour le midi ainsi que des gants. Un goûter bien mérité vous sera offert en fin d’après-midi. Renseignements et inscriptions au 02 33 08 44 56 ou à reservenaturellevauville@gonm.org.

Lire aussi : Des milliers de briquets ramassés sur les plages de la Manche

Trégastel. Balades et découverte, 20 ans d'activités

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Partie d'une dizaine de personnes, l'association Balades et découverte, de Trégastel, compte actuellement 378 marcheurs.

Partie d’une dizaine de personnes, l’association Balades et découverte, de Trégastel, compte actuellement 378 marcheurs. (©Archives)

« Des associations qui ont 20 ans, il y en a beaucoup mais Balades et découverte est vraiment atypique », lance Françoise Lopin, la présidente.

Cette aventure est partie d’une réunion informative organisée par les élus municipaux de Trégastel en 1997 :

Cela s’adressait aux marcheurs, cyclos, VTT et VTC qui souhaitaient emprunter des chemins non motorisés.

« Nous étions 10 au rendez-vous municipal, se souvient Françoise Lopin. À la sortie de cet entretien, j’ai discuté avec deux dames qui souhaitaient marcher, Simone Galan et Marie David. Nous avons échangé nos adresses. Puis, l’idée a germé et fait son chemin. »

Deux ans plus tard, la première sortie était mise sur pied. « Nous étions une dizaine, des marcheurs, des cyclistes, des cavaliers mais nous nous sommes vite rendu compte que la cohabitation serait difficile car nous ne pouvions pas tous emprunter les mêmes chemins. »

Accessible à tous

En mars 1999, l’association voit le jour sous le nom de Balades et découverte avec à la tête Yann Le Bervet, qui a dû rapidement abandonner pour mutation professionnelle. Suite à la première assemblée générale, Françoise Lopin reprend les rênes du groupe, qui devient très rapidement une association de marcheurs. 

Partis d’une dizaine de personnes, l’association a toujours grossi. Nous sommes actuellement 378 marcheurs. 

Et le leitmotiv reste le même depuis 20 ans : « L’association doit être accessible à tous que ce soient pour les activités ou les tarifs ».

Trois groupes de randonneurs ont ainsi été créés pour offrir à chacun la possibilité de marcher à sa cadence. Puis, au fil des pas, des sorties à la journée sont apparues, des voyages en France et à l’étranger ont été organisés, une section danse bretonne, chant, lecture, relaxation, fleurs et jardin, bibliothèque thématique, conférences, atelier neuronal ont égayé la palette des activités proposées. 

En 20 ans, c’est devenu une association multiloisirs tout en gardant l’esprit de randonnée qui reste l’activité phare de notre groupe. 

Des valeurs fortes

« Certains membres sont présents à toutes les activités. D’autres ne viennent qu’à une seule. Cela dépend des envies de chacun mais nous nous retrouvons tous régulièrement autour d’une thématique comme le Téléthon », souligne la présidente.

Depuis 20 ans, l’association défend des valeurs fortes comme le lien social, le partage, la solidarité, la tolérance, la bienveillance, l’ouverture. Pour Françoise Lopin, ce sont 20 années d’une richesse insoupçonnable. 20 ans répertoriés dans des cahiers de maîtresse d’école qui animent le cœur de la présidente :

J’ai toujours le même enthousiasme qu’en 1999. Et tant que ce dynamisme existe, je suis sereine pour l’avenir.

Mais Françoise Lopin aimerait accueillir de jeunes retraités pour apporter du sang neuf. « J’aimerais confier l’association à quelqu’un qui accepterait d’assurer la continuité dans sa globalité. Balades et découverte est un tout. Je ne voudrais surtout pas que l’association se fissure et se disloque. »

Une expo rétrospective
Ouverte vendredi 29 mars, une exposition rétrospective retrace les 20 ans de l’association. Ouverte à tous, elle est encore présentée ce samedi 30 de 10 h 30 à 18 h au Centre des congrès. « C’est la vie des 12 sections en photos, films et documents. » Douze univers colorés présentés en direct par les membres de Balades et découverte. Un salon de thé gratuit attend les visiteurs.

Françoise Lopin préside l'association Balades et découverte depuis 1999.

Françoise Lopin préside l’association Balades et découverte depuis 1999. (©Lise Muzellec)

AU CINÉMA : « Dumbo », un film au casting cinq étoiles qui signe le grand retour de Tim Burton

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Le premier Dumbo était sorti en France en 1947.

Le premier Dumbo était sorti en France en 1947. (©DR)

C’est sur un scénario original tournant autour de ce petit éléphanteau aux grandes oreilles, un temps ridicule puis finalement devenu une star du cirque, que le dernier opus de Tim Burton nous entraîne dans le monde circassien. La Grande Guerre vient de se terminer en Europe.

Les boys sont de retour dans leur mère-patrie. Il en est ainsi d’Holt (Colin Farrell à son meilleur), spécialiste du lasso et des cascades équestres dans le cirque de Max Medici. Le retour est rude car, d’une part, sa femme est morte entre-temps, laissant à la troupe circassienne le soin d’élever leurs deux enfants : Joe et Milly, d’autre part, Holt a perdu un bras au combat et pour ne pas en rester là, ses chevaux ont été vendus pour acheter une éléphante, Mme Djumbo.

D’énormes oreilles

L’atterrissage est rude, pour le moins. Max (Danny DeVito, excellent lui aussi) ne le laisse pas tomber pour autant et lui confie la responsabilité des éléphants. Or voici que Mme Djumbo donne naissance à un petit, Dumbo. Horreur, celui-ci est affublé d’énormes oreilles. Impossible de le présenter au public. Sauf que Joe et Milly vont percer le mystère des fameuses oreilles. En fait Dumbo peut voler. Il faut juste le stimuler avec une plume.

La bande-annonce du film :

Devenu une star, il va faire la fortune du cirque, mais aussi attiser les convoitises et plus particulièrement celles d’un entrepreneur de spectacle, Vandevere (Michael Keaton, le méchant de service). Et voilà le cirque de Max intégrant tant bien que mal la Dreamland, sorte de Disneyland avant l’heure, d’un Vandevere en fait entre les mains de son banquier. Bien sûr, tout ne va pas être nickel dans cette relation trop belle pour être honnête. Loin s’en faut.

Le grand retour de Tim Burton

Ce film signe le grand retour de Tim Burton. Tout est superlatif, du montage à la BO, des couleurs à la mise en scène, des effets spéciaux (Mme Djumbo et Dumbo sont tout juste incroyables) au scénario (même si ce dernier a un peu de mal à démarrer), du casting cinq étoiles à la conjugaison habile entre humour et émotion.

C’est un feu d’artifice perpétuel propre à ravir petits et grands sans problème. C’est aussi un film sur la différence, la singularité, l’acceptation de soi, la volonté d’accomplir ses rêves. Du Burton 100%, comme nous l’aimons. Le plan final, inattendu dans sa candeur et son hédonisme, est en creux un violent plaidoyer contre l’utilisation des animaux dans les cirques.

Robert Pénavayre

Dumbo
Réalisateur : Tim Burton
Avec : Michael Keaton, Colin Farrell, Danny DeVito, Eva Green…
Durée : 1h52
Genre : comédie

Michael Keaton – Le méchant de service
Celui qui a déjà entamé une carrière d’enseignant bascule en 1975, il a 24 ans, dans l’univers du spectacle. D’abord le cabaret, puis le théâtre, la télévision et enfin le cinéma. Question de physique certainement, ses plus grands rôles pour le 7e art seront des méchants. Voire plus ! Cette spécialité, si l’on peut dire, ne l’empêche pas, à de rares occasions cependant, d’aborder des comédies plus légères. Sa carrière se déroule un peu en dent de scie. Cela dit, en 2015 il affiche à son tableau de récompenses rien moins que deux Golden Globes pour Birdman. De son vrai nom Michael Douglas, il doit cependant adopter un pseudonyme pour les raisons que l’on imagine. Ce spécialiste des psychopathes va le faire avec un clin d’œil-hommage à Buster Keaton !

Adoptions en Seine-Maritime : les célibataires et couples homosexuels défavorisés selon l'Igas

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L'Igas a rendu son rapport concernant les procédures d'adoption en Seine-Maritime, vendredi 29 mars 2019.

L’Igas a rendu son rapport concernant les procédures d’adoption en Seine-Maritime, vendredi 29 mars 2019. (Illustration ©Adobe stock)

L’Inspection générale des affaires sociales a rendu public son rapport concernant les procédures d’adoption en Seine-Maritime, vendredi 29 mars 2019. La ministre des Solidarités et de la Santé avait saisi l’Igas à la suite de propos tenus sur France Bleu Normandie par la cheffe du service adoption du Département, en juin 2018. Pascale Lemare estimait que comme les couples homosexuels étaient « un peu atypiques par rapport à la norme sociale mais aussi la norme biologique », ils devaient « supporter des profils d’enfants atypiques ». Elle avait été relevée de ses fonctions par le président du Département le 20 juin.

Lire aussi : Polémique sur l’adoption par les couples homosexuels en Seine-Maritime : la responsable mise à pied

« Une règle tacite privilégiant les couples » hétéros

Le Département et la préfecture de Seine-Maritime, dans un communiqué, constatent que ce rapport issu d’un audit démarré en septembre 2018, « ne conclut pas à l’existence de procédures discriminantes visant à écarter les couples homosexuels de l’adoption ». Cependant, l’Igas émet d’importantes réserves.

La synthèse de ce rapport indique qu’entre le vote de la loi de 2013, ouvrant le mariage l’adoption aux couples homosexuels, et 2017, « la mission a relevé plusieurs mécanismes ayant conduit à réduire la probabilité d’un agrément, et plus encore, à orienter, de manière systématique les propositions d’adoption sur certains profils de parents, au détriment d’autres ». 

Lire aussi : GRAND FORMAT. Entre acceptation et homophobie : être gay en Seine-Maritime en 2018

L’Igas précise que « s’agissant des demandes d’homoparents, l’adoption ne leur a été proposée, sur la période 2013 à 2017, que pour des enfants ayant des besoins spécifiques », c’est-à-dire en mauvaise santé ou handicapés. Selon l’Igas, « il a existé une règle tacite privilégiant les couples hétéroparentaux ».

« Pratique homophobe »

L’Association des familles homoparentales (ADFH) a réagi à l’issue de la publication de ce rapport. Selon elle, « l’Igas confirme que les couples adoptants de même sexe n’ont été sollicités que pour des enfants à besoins spécifiques alors que les nouveau-nés sans besoins spécifiques ont été confiés systématiquement à des couples hétérosexuels. Il s’agit donc bien d’une pratique homophobe ».

L’association avait déposé plainte en juin, auprès du parquet de Rouen. Une enquête préliminaire avait été ouverte « pour discrimination », par le procureur de la République de Rouen.

L’ADFH a salué « le travail de l’Igas en la matière » et « souhaite que la ministre de la Santé engage une réforme permettant », notamment, « de supprimer les discriminations des adoptants lors des réunions d’information, lors de la transmission des dossiers par les Départements aux conseils de famille, et lors des apparentements par les conseils de famille ».

Les célibataires « exclus » de l’adoption

Si le contrôle de l’Inspection générale des affaires sociales n’a porté que sur le seul département de Seine-Maritime, le rapport révèle que « l’exclusion des célibataires de l’adoption nationale serait couramment pratiquée » en France. En ce qui concerne les couples homoparentaux, « des conseils de famille semblent un peu moins fermés : des couples ont été proposés et des enfants leurs ont été confiés ».

Dans ses conclusions, l’inspection formule 14 recommandations, notamment de « consolider le pilotage national » et « garantir par l’adhésion à une charte de déontologie, l’absence de discrimination entre les familles ».

En Seine-Maritime, entre 2013 et 2017, 3.3 % des demandes d’adoption ont été faites par des couples homosexuels, contre 86 % pour les « hétéroparents ». 10 % des demandes ont été réalisées par des adoptants célibataires, sur la même période.

Lannion-Paris. Une nouvelle ligne régulière à l'automne ?

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Depuis tout juste un an, il n'y a plus d'avion de ligne. Et pourtant l'aéroport de Lannion n'a jamais accueilli autant d'avions de tourisme. Une nouvelle ligne régulière pourrait être mise en ligne en fin d'année.

Depuis tout juste un an, il n’y a plus d’avion de ligne. Et pourtant l’aéroport de Lannion n’a jamais accueilli autant d’avions de tourisme. Une nouvelle ligne régulière pourrait être mise en ligne en fin d’année. (©Le Trégor)

Il y a un an, le 22 mars, la ligne aérienne régulière entre Lannion et Paris cessait son activité après 54 ans d’exploitation. Depuis quelques semaines, chefs d’entreprise et élus tiennent des réunions. Une nouvelle ligne est à l’étude et pourrait débuter à l’automne.

Un modèle à inventer

Quelques chefs d’entreprise se lancent dans l’aventure pour convaincre les autres dirigeants de la zone de Pégase à Lannion :

Le modèle est à inventer, mais on reconnaît que c’est indispensable pour nos activités. 

A lire aussi : Lannion. C’est fini pour la ligne aérienne vers Paris

« Les entreprises fon t leurs réunions ailleurs, Orange à Rennes, Nokia en région parisienne, ce n’est pas acceptable », a reconnu dernièrement André Coënt, premier vice-président de Lannion Trégor communauté, en pleine réunion du Scot.

« Ce que nous n’avions pas vu c’est le problème pour faire venir nos clients et interlocuteurs à Lannion. Pour nous Trégorrois, le train nous va bien. Mais il n’est plus possible aujourd’hui de faire venir nos interlocuteurs. C’est un problème de visibilité mondiale », explique un chef d’entreprise.

« Ce besoin de l’avion, c’est vital »

Les rendez-vous internationaux sont donnés au mieux à Rennes, le plus souvent à Paris :

Difficile de faire venir sans avion des Coréens ou des Chinois à Lannion. Or 40 % de l’exportation du département est réalisée par les entreprises de Lannion. 

Le besoin est plus urgent que prévu. Les chefs d’entreprise mesurent, un an après, les difficultés : « C’est vrai qu’on n’avait pas forcément imaginé à ce point ce besoin de l’avion. Mais là c’est vital ».

« Avions taxis : c’était compliqué »

Joël Le Jeune, le président de l’Agglomération, les a aussi prévenus : « La réflexion doit être régionale. Il nous faut une entente avec Brest, Morlaix et nous ici ». Une rencontre avec le vice-président de la Région en charge des transports, Gérard Lahellec, a eu lieu dernièrement. Celui-ci pointe aussi les difficultés de l’aéroport de Quimper, qui va toutefois bénéficier d’une délégation de service public.

« Quand la ligne s’est arrêtée on avait pris des contacts avec des compagnies d’avions-taxis, mais c’était compliqué », explique Erven Léon, président du syndicat intercommunal qui gère l’aéroport. En même temps, ironie de la période, l’absence de ligne régulière a permis de beaucoup développer l’aviation de tourisme. Du coup la plateforme n’a jamais reçu autant d’avions depuis un an.

Deux jours par semaine

« On va observer les demandes, on pourrait partir sur deux jours par semaine avec deux allers-retours ces jours-là », expliquent les chefs d’entreprise. Pas question de remettre en place des navettes quotidiennes, mais au moins un trafic régulier à dates précises. « Il y a clairement un coup d’accélérateur dans le montage du dossier en ce moment, précise Erven Léon. Tout sera aussi question de financement. Mais si on nous prouve que c’est possible alors on suivra ».

Pour mémoire, la dernière année d’exploitation, le soutien à la ligne coûtait 254 000 euros par mois d’argent public. Là les chefs d’entreprise devront mettre la main à la poche pour soutenir les prix.

Une solution en fin d’année

Dans les prochaines semaines, une enquête va être menée auprès des entreprises du Trégor pour connaître leurs besoins précis et obtenir des engagements :

On se donne un mois et ensuite on ira revoir les élus.

Les chefs d’entreprise trégorrois souhaitent une réponse rapide afin de mettre en place une solution pour la fin de l’année 2019.

Basket - Pro B. Caen coule à Aix-Maurienne et confirme le grand danger

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Le CBC s'est très lourdement incliné à Aix-Maurienne, se noyant en défense.

Le CBC s’est très lourdement incliné à Aix-Maurienne, se noyant en défense. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Sans son capitaine Gaëtan Clerc, blessé la veille du départ, le Caen Basket Calvados a totalement sombré ce vendredi 29 mars 2019. Les Caennais ont résisté tant bien que mal dans le premier quart-temps, perdu 23-19, mais ont très vite semblé condamnés à la défaite. A la mi-temps, Aix avait neuf longueurs d’avance (49-40, 20′).

Les Normands ont sombré à l’entame du dernier quart-temps, prenant l’eau en défense, avant de redresser très légèrement la barre. L’exceptionnelle adresse à trois points d’Aix (15/27 !) leur a été fatale. Les Caennais n’ont pourtant pas été maladroits, loin de là, à deux points. Il en est allé bien différemment derrière l’arc (8/25).

Denain reste à un point

Sur le plan individuel, Jerrold Brooks termine meilleur scoreur cébéciste à force d’avoir tenté sa chance à trois points (4/11). Jordan Tolbert (15 points) et Will Hanley (16 points) suivent. Mais ce n’est pas en attaque que Caen a péché. Avec 106 points encaissés, les Caennais ont coulé en défense. Et l’absence de Gaëtan Clerc, comme le sous-effectif, n’excuse pas tout.

En attendant le match de Chartres samedi, Caen reste avant-dernier mais désormais à deux longueurs d’Aix. Denain s’étant incliné contre Nancy, les Nordistes sont désormais premiers non-relégables un point devant Caen. Le prochain du CBC s’annonce capital face à Chartres. 

Aix-Maurienne 106 – 83 Caen

23-19 / 26-21 / 28-23 / 29-20

Aix-Maurienne : Atamna 22, Suhard 5, Nkounkou 6, Brooks 16, Hieu-Courtois 4, Mbala 20, Corre 7, Richardson 9, Ogungbemi 11, Hernandez 6.

Caen : Marinov 7, Ramseyer 12, Brooks 22, Tolbert 15, Hanley 16, Pamba 8, Pope 3, Goulmy NPJ, Laurent NPJ. 

Saint-Quay-Perros. Une cagnotte en ligne pour rénover la discothèque Le Why Not

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Près de 150 000 € sont nécessaires pour remettre aux normes la discothèque Le Why Not de Saint-Quay-Perros

Près de 150 000 € sont nécessaires pour remettre aux normes la discothèque Le Why Not de Saint-Quay-Perros (©Le Trégor)

 

« C’est un coup de massue. On ne s’attendait pas à ça », lâche Malcolm Fraissange, fils du propriétaire des murs de la discothèque Le Why Not à Saint-Quay-Perros.

Avec trois amis, le jeune Périgourdin de 24 ans planche sur un projet de reprise de l’établissement fermé en juin dernier. La facture des travaux à mener pour rénover la discothèque vient de tomber : près de 150 000 €. Somme qui concerne uniquement la remise aux normes du bâtiment. Des investissements doivent également être engagés dans l’équipement son et lumière ou encore la décoration.

« On n’a pas les fonds nécessaires », reconnaît Malcolm Fraissange. Le quatuor vient de lancer une cagnotte pour récolter des fonds, sur le site Leetchi. Elle sera en ligne jusqu’en juin. « On tente. On va voir si le projet intéresse les gens ».

« On ne baisse pas les bras »

Les quatre jeunes souhaitent redonner vie au Why Not, créer « un lieu intergénérationnel ». La discothèque serait maintenue, avec en parallèle des activités complémentaires, comme un dancing/guinguette. Des animations à l’instar de thés dansants pourraient être organisées en journée dans l’une des deux salles.

Le quatuor continue de peaufiner son projet : « On ne baisse pas les bras ! »


Toulouse. Elle menace un homme avec une machette, en plein centre-ville

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Les policiers municipaux de Toulouse ont interpellé une femme en possession d'une machette, vendredi 29 mars 2019, vers 1h du matin.

Les policiers municipaux de Toulouse ont interpellé une femme en possession d’une machette, vendredi 29 mars 2019, vers 1h du matin. (©Actu.fr)

C’est un objet peu commun avec lequel elle se « baladait ». Dans la nuit du jeudi 28 au vendredi 29 mars 2019, une femme a été appréhendée par les policiers municipaux, sur les allées Jean-Jaurès.

Une machette de 40 cm

De son sac à main dépassait une machette d’environ 40 cm. Un objet qu’elle ne cachait visiblement pas et avec lequel elle a menacé un homme, en pleine nuit. 

La scène s’est produite aux alentours d’une heure du matin. La victime a alors alerté les policiers municipaux. Ces derniers sont intervenus et ont procédé à l’interpellation de la femme.

Handball : en battant Vernon, la JS Cherbourg décroche son maintien

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La JS Cherbourg de Sven Horvat s'est imposée face à Vernon.

La JS Cherbourg de Sven Horvat s’est imposée face à Vernon. (©Nadine DJEBBAR)

On s’y attendait, la JS Cherbourg l’a fait ! Ce vendredi soir, les Mauves ont dominé Vernon dans le cadre de la 22e journée de Proligue. Grâce à ce succès, ils sont assurés de se maintenir en Proligue.

Les spectateurs du complexe Chantereyne (à guichets fermés) ont fait la fête avec leurs protégés à l’issue de la rencontre.

Une première période maîtrisée 

La première période a été dominée par les joueurs de Cherbourg qui se sont appuyés sur une défense rudement solide (seulement 7 buts encaissés).

En attaque, les ailiers (Manebard et Cardinal) ont encore une fois fait le travail pour permettre à la JSC de mener 11-7 à la pause.

Lire aussi : Cherbourg : deux Nord-cotentinois à l’assaut du Marathon des Sables et du Sahara

Avant un final plus compliqué

La seconde période a été plus compliquée : Vernon n’a pas lâché le morceau et les Mauves n’ont jamais su faire le break. L’écart n’a pas dépassé les 4 buts durant plusieurs minutes.

Mais le dernier mot est tout de même revenu aux Manchois après un money time mal maîtrisé, Vernon revenant à un but (28-27).

Lire aussi : Le Tour de Normandie passe ce samedi par le Nord-Cotentin

Au classement, la JS Cherbourg pointe désormais à la 8e place. Elle se déplacera à Strasbourg le week-end prochain.

Lannion. Guillaume de Tonquédec viendra présenter son nouveau film, Roxane

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Guillaume de Tonquédec joue un agriculteur dans Roxane qu'il viendra présenter lui même aux Baladins.

Guillaume de Tonquédec joue un agriculteur dans Roxane, qu’il viendra présenter lui-même aux Baladins à Lannion. (©Dr)

L’acteur Guillaume de Tonquédec sera à Lannion vendredi 19 avril, au cinéma les Baladins pour présenter son nouveau film Roxane. 

Une avant-première pour le public trégorrois souhaitée par l’acteur de Perros-Guirec. 

Mélanie Auffret, la réalisatrice, est originaire des Côtes d'Armor et sera présente à Lannion.

Mélanie Auffret, la réalisatrice, est originaire des Côtes-d’Armor et sera présente à Lannion. (©DR)

Le film a été tourné l’été dernier dans la région de Corlay, au sud des Côtes-d’Armor. Guillaume de Tonquédec y campe un éleveur de poules bio éperdu de littérature et de théâtre classique . 

Les places sont déjà en vente aux Baladins pour cette avant-première. 40 places seront aussi offertes aux lecteurs du Trégor dans l’édition du jeudi 4 avril. 

Lire aussi : VIDEO – Cinéma. Guillaume de Tonquédec en paysan dans les Côtes-d’Armor

Une actualité chargée

Guillaume de Tonquédec a une actualité chargée puisqu’il est aussi à l’affiche de Let’s dance, sorti mercredi 27 mars, et tourne actuellement en Guadeloupe une série à partir du livre d’Agatha Christie Les Dix petits nègres. 

Lire aussi : [PHOTOS & VIDEO] Pleumeur-Bodou. Tournage au Radôme avec Guillaume de Tonquédec

A l’issue de la projection, le comédien et la réalisatrice répondront aux questions du public, qui sera sans doute nombreux ce soir-là. 

La sortie du film est prévue pour le début de l’été. 

Le récap' du vendredi 29 mars : l'essentiel de l'information en un clic

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Les salariés de Florette en grève à Lessay, L’ARS valide définitivement le choix de Cherbourg pour la coronarographie ou encore la victoire (et le maintien) de la JS Cherbourg face à Vernon… Retrouvez toute l’actualité du vendredi 29 mars.

En matinée 

Le nouvel album de Mes Souliers Sont Rouges sort aujourd’hui !
Treize ans après le dernier opus, « Ce qui nous lie » est le septième album du mythique groupe normand Mes Souliers Sont Rouges. Il sort ce vendredi 29 mars.

Retour à 90 km/h dans la Manche ? « Nous sommes prêts à revoir la vitesse au cas par cas »
Les sénateurs ont donné la possibilité aux conseils départementaux et aux préfets de relever la vitesse maxi autorisée à 90 km/h sur certaines routes. Dans la Manche, on y pense…

Manche : la RN174 en travaux jusqu’au 5 avril
Une portion de la RN174, entre Carentan et Saint-Lô, est en travaux pour réfection d’enrobé jusqu’au 5 avril. La circulation est réduite sur deux voies et la vitesse limitée à 70.

Les buzz du jour

Coronarographie : l’ARS valide définitivement le choix de Cherbourg
Après l’avis favorable d’une commission spécialisée, c’est l’ARS qui a confirmé, définitivement, le choix de Cherbourg (Manche) pour l’implantation d’un plateau de coronarographie.

De Cherbourg à Pirou, la Manche se souvient d’Agnès Varda
Agnès Varda vient de nous quitter, en ce vendredi 29 mars, à l’âge de 90 ans. Dans la Manche, on se souvient de son passage à Pirou, pour le tournage de Visages Villages, avec JR.

Handball : en battant Vernon, la JS Cherbourg décroche son maintien
Ce vendredi 29 mars 2019, la JS Cherbourg a battu le voisin normand, Vernon, sur le score de 28-27, ce qui lui permet de valider son maintien en Proligue.

Pour ne rien manquer… 

Manche : le chômage recule encore au mois de février
Une fois n’est pas coutume, le chômage recule encore dans la Manche. Au mois de février, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a baissé de 2,6 %.

Le Tour de Normandie passe ce samedi par le Nord-Cotentin
La 6e étape du Tour de Normandie cycliste se déroule ce samedi 30 mars 2019 sur les routes de la Manche, de Gouville-sur-Mer à Martinvast.

Les salariés de Florette en grève à Lessay
La mobilisation a débuté jeudi 28 mars, devant le site. Une partie des 430 salariés de l’usine de Lessay sont en grève. La production a été perturbée dans l’usine.

Protection du littoral : venez aider à nettoyer la mare de Vauville
Le Groupe Ornithologique Normand, gestionnaire de la réserve de Vauville, organise un chantier bénévole de nettoyage de la réserve et de la plage le samedi 30 mars.

Cherbourg : le Requin Marteau ferme ses portes ce week-end
Discothèque installée depuis 25 ans rue de la Paix à Cherbourg, le Requin Marteau s’apprête à vivre son dernier week-end. Un jubilé qui s’annonce forcément animé.

Handball - Proligue. Caen bouscule Massy mais s'incline logiquement

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Les Caennais de Maxime Langevin ont bousculé Massy avant de lâcher prise en deuxième mi-temps.

Les Caennais de Maxime Langevin ont bousculé Massy avant de lâcher prise en deuxième mi-temps. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Il n’y a pas eu d’exploit pour le Caen Handball ! Toujours affaiblie par une cascade de blessures malgré le retour de Macira Sacko, la lanterne rouge a subi la loi de Massy, vendredi 29 mars 2019 (16-22). C’est peu dire, pourtant, que le relégué de Starligue a longtemps été embêté par une équipe décomplexée.

Florian Bouclet a encore réalisé un sans-faute aux penaltys (3/3) et a été très bons sur les tirs en contre-attaque.

Florian Bouclet a encore réalisé un sans-faute aux penaltys (3/3) et a été très bons sur les tirs en contre-attaque.

Lire aussi : Handball – Caen Handball. Florian Bouclet, tireur de sang froid

Caen a lâché en deuxième mi-temps

Le score final reflète d’ailleurs très mal la physionomie des débats. En revanche, il en dit long sur les très grosses carences offensives démontrées par Caen en seconde période. Les Vikings n’ont mis que cinq buts au cours du deuxième acte. Le gardien massicois est sorti de sa torpeur et les Caennais ont fait chauffer son poteau (cinq sur l’ensemble du match), à l’image Mathias Créteau et Maxime Langevin peu aidés par les montants. Pourtant, le score était de parité à dix minutes de la fin (15-15). 

Les Caennais ont défendu très fort dans ce match.

Les Caennais ont défendu très fort dans ce match. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Une première mi-temps exemplaire côté caennais

En terminant le match par un 1-9, Caen pouvait toutefois difficilement espérer mieux dans cette rencontre. C’est bien dommage tant les Caennais ont séduit en premier période, dominant les débats au point de compter jusqu’à quatre buts d’avance (11-7, 29′). Audacieux et parfois spectaculaires, les locaux n’avaient rien d’un bon dernier condamné à la descente. Le virevoltant Florian Bouclet en était le meilleur exemple. Surtout, la défense caennaise était impressionnante. Massy, en-dehors des penaltys, ne l’a franchie qu’à quatre reprises (11-8, 30′).

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La passe la moins académique du soir, mais pas la moins efficace : Sébastien Rossi a marqué après ce service de Jordan Allais.

La passe la moins académique du soir, mais pas la moins efficace : Sébastien Rossi a marqué après ce service de Jordan Allais. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Tout s’est donc (sérieusement) corsé en deuxième mi-temps où Caen n’a plus trouvé de solution offensive quand Massy récupérait une force de frappe digne de ce nom. Luka Brkljacic (10 buts) a porté son équipe à bouts de bras, marquant presque un tiers des buts de la soirée. Le Caen HB a résisté avec toute l’énergie possible mais, souvent pénalisé et coupable de trop de pertes de balles, a fini par lâcher prise.

Caen 16 – 22 Massy

Caen : Rosier 4, Allais, Langevin 1, Créteau 3, Roopinia, Sacko 1, Alexandrine, Bouclet 6, Rossi 1. GB : Arsenic (8/26) et Breton (3/8).

Macira Sacko faisait son retour.

Macira Sacko faisait son retour. (©Aline Chatel / Sport à Caen)

Massy : Krepa, Renault, Cramoisy, Pirani 4, Goncalves, Caron, Brklacic 10, Réault, Bellahcene 3, Portet 1, Conta 2, Aguilar 1, Lamy 1. GB : Poirier (8/22) et Portat (0/1).

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